dimanche 27 novembre 2011

RANDONNÉE PÉDESTRE AU DÉPART DE PONT L'ABBÉ D'ARNOULT (17)


TÉLÉTHON 2011






Randonnée pédestre de 10 km

SAMEDI 3 DÉCEMBRE 2011

au départ
de
Pont l'Abbé d'Arnoult
à
14h00
(rendez-vous sur la place face à la mairie)

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mercredi 23 novembre 2011

SAINT-TROJAN-LES-BAINS (Charente-Maritime)


L'ÎLE D'OLÉRON À L'HONNEUR

L'église et son ex-voto, la forêt et ses champignons, la mer et ses coquillages, la plage et ses chevaliers guignettes et son p'tit train...

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Dimanche 20 Novembre 2011,
randonnée pédestre dominicale ensoleillée
pour
les dix huit mille-pattes au rendez-vous
à
SAINT-TROJAN-LES-BAINS
(17)

(11,800 km seulement)

Panneau de Saint-Trojan-les-Bains


Départ de Pont l'Abbé à 9h00, du marronnier.
Départ de Saint-Trojan à 9h30, du parking face au port.

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Cette balade se décompose en trois parties:

Un tiers de front de mer

Un tiers de forêt

Un tiers de bonheur


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Le p'tit train de Saint-Trojan, conçu par le docteur Pol Gala, fut inauguré le samedi 29 juin 1963 entre Saint-Trojan-les-Bains et Gatseau. Ce réseau, en voie de 0,60 m, largement inspiré, tant par son tracé que par le matériel mis en service, par celui de Royan à Ronce-les-Bains fonctionne entre avril et septembre. Actuellement long de près de 6 km, le P'tit train de Saint-Trojan dessert les plages de Gatseau et de Maumusson, à la pointe sud de l'île d'Oléron.


Le p'tit train...

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TOPONYMIE

Le village tire son nom de Saint Trojan, évêque de Saintes mort en 532.

Durant la révolution, de 1791 à 1793, le village sera rebaptisé La Montagne.

En 1793, le village sera officiellement baptisé Saint Trojean, avant de prendre le nom

de

Saint-Trojan-les-Bains

en 1898

Fichier:Eglise de Saint-Trojan.JPG

Extérieur de l'église de Saint-Trojan-les-bains (17)

XVIIe et XIXe siècle

L’église actuelle, datée de la seconde moitié du XVIIIe siècle, remplace un précédent édifice, construit à l’époque médiévale et recouvert comme l’ancien village par les sables poussés par les vents d’ouest d’une côte à l’autre. Les pierres de l’ancienne église ont servi à la reconstruction du nouveau lieu de culte, à l’exception du clocher conservé en place. En 1824, un campanile équipé d’une cloche est installé, et en 1844-1845 d’importants travaux de reconstruction ont lieu. Le sanctuaire est rénové : il est agrémenté en 1884 d’autels en bois, ornés de colonnes et frontons. La sacristie est bâtie en 1889. Boiseries et peintures ont fait place en 1962 à un nouvel autel taillé dans un gros bloc de pierre blanche, et les murs ont été mis en pierres apparentes. La nef à un seul vaisseau présente une tribune du côté du mur pignon sud.



À l'intérieur de l'église de Saint-Trojan (17)


Le 15 février 1847, le navire André Félix, de 600 tonneaux avec 18 hommes d’équipage à son bord, venant de l’île de la Réunion et allant à Bordeaux, rate son entrée dans l'estuaire de la Gironde en raison d’une forte brume et s’échoue sur la grande plage de Saint-Trojan. La mer est grosse et la marée montante. Un premier homme tente de gagner la côte et se noie. Malgré les conditions extrêmes, un homme du pays, Thomas Russy, connaissant bien les lieux, parvient à atteindre le navire et à aider les hommes à s’échapper. L’équipage est sauvé mais le navire est brisé par le ressac. Le matelot courageux recevra la médaille d’or du sauvetage, une longue-vue et la Légion d’honneur. Le capitaine Thore offre en ex-voto la figure de proue du navire à l’église de Saint-Trojan.

Préventorium

Créé en 1896 par l’œuvre des sanatoriums maritimes. Il est inauguré par le président Félix Faure. Il est destiné aux enfants et adolescents des ouvriers urbains. Ce sanatorium comprend un bâtiment central, un lazaret (pour l’isolement) et une douzaine de pavillons séparés pour les bébés, les garçons et les filles. Pour l’époque il est moderne : lavabos, ventilateurs, sanitaires avec chasse d’eau et eau courante. Aujourd’hui il est connu sous le nom de préventorium Lannelongue.


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LA MER...




Le port de Saint-Trojan-les-Bains



Un restaurant face au port



Fort Louvois entre les piliers du pont de l'île d'Oléron



Petite halte avant de plonger... (dans la forêt)



Au loin, le pont de l'île d'Oléron



La jetée (sans randonneur)



Dans l'attente de larguer les amarres de ce radeau fantasmagorique...
(hommage à Géricault)




Bernaches "nonnette" qui se restaurent sur l'estran

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LE SAVIEZ-VOUS ?

Saint-Trojan-les-Bains fut une base d'hydravions.

Le 22 juin 1918, les deux premiers hydravions Le Pen rallient Saint-Trojan depuis Le Croisic. Ces appareils de construction française, équipés d’un moteur Renault de 280 chevaux, emportent chacun deux bombes de 150 livres. Le 14 juillet 1918, la base de Saint-Trojan devient officiellement Naval Air Station de Saint-Trojan. Le 19 juillet 1918, jour du premier service opérationnel, 10 appareils sont affectés à la base. Avec la seconde cale est achevée en août, 8 appareils supplémentaires sont affectés, bientôt rejoints par de puissants Curtiss HS 1L équipés d’un moteur Liberty de 400 chevaux. Trois autres types de Curtiss seront utilisés à Saint-Trojan : le HS 2L, de plus grande envergure, le H 16 doté de deux moteurs Liberty, et le PS utilisé comme appareil de liaison. Tous ces appareils sont codés dans la série ST pour Saint-Trojan, suivi d’un numéro d’ordre. Une voie ferrée, en écartement 0,40 m est installée à travers tout le camp et dessert le ponton sur la Baie de Gatseau (des traces subsistent côté plage).

Dès août 1918, ces appareils patrouillent jusqu’à 20 milles au large dans un secteur délimité au nord par le phare des Baleines (Ile de Ré), et au sud par le phare de Cordouan dans l’estuaire de la Gironde. Dans le même temps, la base est frappée comme le reste du monde par la pandémie de grippe espagnole, 215 cas ont été recensés, et on compte entre août et septembre 5 décès.

En 1939, la base d'hydravions de Saint Trojan reprend du service.

Fin août 1939, c’est la mobilisation générale, les mêmes réservistes sont rappelés à Saint-Trojan pour armer la Base Auxiliaire Navale de Saint-Trojan, dépendant de celle de Rochefort.

Je ne peux que vous conseiller d'aller sur le site :
www.le-ptit-train.com
ou
www.cabuzel.com
afin de lire l'histoire dans son ensemble.



Cale servant à l'ancienne base d'hydravions

Chevalier guignette - Actitis hypoleucos (Common Sandpiper / Flussuferläufer / Piro piro piccolo) 03-02-2010 - NIKON D700 • 500mm (500mm) • 1/2000 s • f/5.6 • 200ISO • Manuel


Chevaliers Guignettes

Le Chevalier guignette est un petit échassier, mesurant 19 à 21 cm de long, pour une envergure comprise entre 32 et 35 cm et un poids allant de 40 à 60 grammes.

Il n'y a pas de dimorphisme sexuel.

Le plumage est principalement marron gris, à l'exception du dessous blanc sale.
Le hochement de sa tête et de sa queue lorsqu'il se pose est l'une de ses principales caractéristiques.




LA FORÊT...



Afin de ne pas se perdre, toujours suivre ce balisage en forêt...
(balisage officiel de l'Office National des Forêts)




Quelques champignons croisé sur le parcours


On aime...ou on n'aime pas ! Plus beau que délicieux ?




Lactaire délicieux

C’est certainement le meilleur des Lactaires celui à lait orangé, les autres sont de qualité médiocre et âcres
( Lactaire saumon, Lactaire semi-sanguin, Lactaire des pins).
Il se différencie de ces derniers par son lait verdissant au bout d’un certain temps et surtout par son pied creusé de petites fossettes.
Il est surtout apprécié dans le Sud de la France ainsi qu’en Espagne. C’est un bon champignon mais qui n’a de "délicieux" que son nom.
Le pigment du lait n’étant pas détruit par l’organisme, l’urine du consommateur est teintée le lendemain de rouge-orangé.


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LE BONHEUR
"D'avoir été tous ensemble
aujourd'hui
Dimanche 20 novembre 2011"





PS : Merci à Pierre pour son exposé oral
(dans ce cadre idyllique)
sur la base d'hydravions
de
Saint-Trojan-les-Bains
en
Charente-Maritime.



Photos : jfB


lundi 21 novembre 2011

Téléthon 2011



RANDONNÉE AU DÉPART DE PONT L'ABBÉ D'ARNOULT

Le samedi 3 décembre 2011

Regroupement à 14h00 sur la place du Général De Gaulle

Pour une boucle de 10 km (environ)

RECUEIL DES DONS SUR PLACE

dimanche 6 novembre 2011

TALMONT-ARCES-BARZAN en Charente-Maritime



Dimanche 6 novembre 2011,

Les Mille-Pattes de Saintonge ont proposé
une randonnée sur la journée,
dans le triangle


Panneau de Talmont-sur-Gironde


Panneau d'Arces


Panneau de Barzan


avec petit repas
à
l'Auberge des Monards.


Circuit de 23 km/24km.


Départ du parking devant l'église d'Arces-sur-Gironde à 9h45



MENU (délicieux)

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Kir
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Soupe de poisson (maison) avec croutons et fromage
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Rôti de boeuf braisé à la cheminée et ses petits légumes
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Tarte aux pommes
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Café
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Vin compris


Nous étions 23 randonneurs gastronomes.

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Le long de cet itinéraire, nous avons pu découvrir, contempler et admirer entre autres, pléthore de choses intéressantes, notamment plusieurs vues sur l'estuaire, le port gallo-romain et le théâtre du Fâ, la magnifique église d'Arces située sur un chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle, l'église de Barzan et Talmont, qui au début de notre ère, n'était qu'un îlot rocheux dans une vaste dépression remplie d'eau entre les falaises du Caillaud et de Meschers.
Dés le Moyen Âge, le processus de comblement de la dépression s'est trouvé accéléré par l'exploitation des marais salants.
Très vite, l' îlots s'est rattaché au continent.

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L'église Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde
en
Charente-Maritime (17)

L'église de Talmont est un édifice de style roman consacré à Sainte Radegonde domine l'estuaire de la Gironde. Elle a longtemps présenté un plan en forme de croix latine, jusqu'à ce qu'une violente tempête ne fasse s'effondrer un pan de falaise, entraînant dans sa chute le narthex, une travée de la nef et une importante partie de la crypte. Le sanctuaire, bâti entre les XIe siècle et XVe siècle par les bénédictins de l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély, présente à la fois des influences cisterciennes que l'ont retrouvent dans un décor intérieur très sobre et clunisiennes, d'où une ornementation extérieure particulièrement riche, en particulier, en ce qui concerne l'abside et du porche Est. La nef, réduite à deux travées, se prolonge par un transept sur lequel sont greffées deux absidioles, et par une abside de pur style roman saintongeais. Un clocher carré s'élevait autrefois sur le carré du transept, mais il n'en reste plus que la base. L'église aurait été autrefois une étape pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice.

Elle est classée monument historique depuis le 30 août 1890.



Statue de Sainte-Radegonde à l'intérieure de l'église de Talmont.



Belvédère ou Kiosque panoramique

dans une propriété privé, construit vers 1930 pour un ancien capitaine de navire venu prendre sa retraite à Talmont. De là, il observait, quelque soit le temps, le trafic de la Gironde. Précédé par une terrasse et un petit perron à double révolution, le tout doté de garde-corps en ciment moulé en forme de tronc d’arbres, c’est une sorte de grande lanterne hexagonale qui vient enserrer un petit oratoire privé.



Église Saint-Martin d'Arces-sur-Gironde (17)

(Le matin)



Église Saint-Martin d'Arces-sur-Gironde (17).

(L'après-midi)


Les origines de l' église Saint Martin d'Arces -sur-Gironde dans le 17, semblent remonter au moins au XIe siècle. Cédée en 1086 à l'abbaye Saint-Étienne de Vaux, elle sera reconstruite au cours du XIIe siècle. De cette période date son abside à trois pans, de style roman, seul vestige de l'édifice originel, qui sera considérablement remanié au cours de son histoire. D'importants travaux ont lieu à partir de 1670, lesquels modifieront la structure de la nef. La façade, quant à elle, fut édifiée en 1703. Elle se compose d'une porte à fronton triangulaire brisé, surmontée d'une baie rectangulaire, est encadrée par deux contreforts massifs.

Le sanctuaire est composé d'une nef unique de deux travées, coupée par un transept prolongé par deux chapelles seigneuriales gothiques, qui ont remplacé les absidioles romanes au XIVe siècle.

Le clocher octogonal, surmonté d'une flèche d'ardoise, se dresse à la croisée du transept.

La décoration de l'abside fut entièrement repensée au XIXe siècle : de cette époque datent les fresques murales et la voûte céleste peinte sur le cul de four. Les vitraux et la statuaire ornant l'édifice datent également de cette même époque. Le retable qui se trouve dans le chœur fut restauré en 1994.

Elle fut classée monument historique le 19 janvier 1911.



XI ième station du chemin de croix dans l'église d'Arces-sur-Gironde.

"Réalisé semble t-il, en biscuit : Le biscuit qui a contribué à la popularité de Sèvres est une pâte de porcelaine (tendre ou dure) cuite en une seule fois sans glaçure ou émail. Il est utilisé surtout pour réaliser des statuettes, des tables et des réductions de grandes statues.


Intérieur de l'église d'Arces sur Gironde



Représentation de Saint-Martin peint sur la voûte céleste en cul de four de l'église

d'Arces-sur-Gironde.



Église Saint-Pierre de Barzan (17).

Cette église fut construit entre 1875 et 1879, afin de remplacer une ancienne église datant du XIIe siècle, déjà remaniée au XVIIe siècle, dont le conseil municipal vota la démolition pour cause de vétusté. Lors de la démolition de l'édifice, des sarcophages au couvercle en bâtières furent mis au jour. Datant du Moyen Âge, ils révélèrent deux lames de poignard en fer et des fragments de vases, mêlés aux ossements
Un transept et une abside à pans coupés complètent le sanctuaire, qui fut consacré en 1879.
Le clocher-porche, à trois niveaux, est surmonté d'une flèche de pierre de forme octogonale dominant le bourg.


Saint-Pierre fut crucifié la tête vers le bas.

Simon, fils de Jonas, appelé également Kepha ou encore Simon-Pierre, est un disciple de Jésus de Nazareth. Né au début de l'ère chrétienne en Galilée et mort vers 65 crucifié à sa demande, la tête en bas par humilité.



Statue polychrome d' 1 mètre 60 représentant un poilu l'arme au pied, du monument aux morts de Barzan.


Le mot « poilu » désignait aussi à l'époque dans le langage familier ou argotique quelqu'un de courageux, de viril.





Pyramide de La Garde


L'obélisque de La Garde en pierre de taille a pour base un socle parallélépipédique et une colonne qui le surmonte en forme de tronc de pyramide quadrangulaire. Elle est formée de 11 lits de pierres. Au faîte, elle supportait une girouette. Cette tour massive d'une hauteur totale de 5 mètres 20 environ, située au sommet de la colline de la Garde, à deux pas d'un repère géodésique*, fut construit fin XVIIIe début XIXe siècle afin de servir d'amer aux marins qui passaient la Gironde, c’est dire que le sommet de la colline domine entièrement le fleuve et les environs, on peut ajouter que c’est un point de vue véritablement remarquable.


*Géodésique : Science qui a pour objet la description mathématique ou géométrique de la terre.




Carrelets sur les bords de la Gironde.



L'estran vaseux sur la rive droite de la Gironde



Théâtre Romain du Fâ


Le moulin du FÂ en Charente-Maritime, abrite un site archéologique gallo-romain majeur, faisant l'objet de fouilles depuis 1994. Les photographies aériennes prisent par Jean Dassie et les fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une ville portuaire gallo-romaine de grande importance (un temple monumental, des termes, un forum, un théâtre...) située au centre d'un triangle entre les communes de Barzan, Arces-sur-Gironde et Talmont-sur-Gironde.

Il semble presque certain que cette ville gallo-romaine dont l'apogée se situe au IIe siècle, soit La Novioregum indiquée dans l'itinéraire d'Antonin*. Cette ville pourrait également être le Portus Santonum (port des Santones) décrit par Ptolémée.

*Itinéraire d'Antonin : Est un guide de voyage de la Rome antique, qui recense les villes-étapes de l’Empire romain et les distances les séparant. Il nous est connu par vingt manuscrits qui vont du VIIe au XVe siècle.

(Contrairement à la table de Peutinger, il ne comporte pas de représentation cartographique, mers, montagnes, etc...)

Il couvre une grande partie du monde romain, mais non sa totalité, sans que l’on sache pourquoi.

Il recense et décrit 372 voies sur 85 000 kilomètres dans tout l'Empire.

On ne sait avec certitude quel était son usage. Il ne semble pas destiné aux voyageurs privés, mais il pourrait s’agir d’un recueil de mansions "étapes, relais officiel sur les grandes voies romaines" comportant des greniers où l’on stockait des approvisionnements.


Moulin à eau de mer des Monards



Le port des Monards vu de la terrasse de l'Auberge des Monards.
"Autrefois port de pêche et station de pilotage sur l'estuaire"



Un kilomètre à pied, ça creuse, ça creuse...
Deux kilomètres à pied, ça creuse un estomac affamé.

Photo : Une partie des Mille-Pattes attablés à l'Auberge des Monards.




Les mille-Pattes, à la sortie de l'Auberge des Monards.

On y va !
ou
on n'y va pas...


Dans un petit village sur le chemin du retour.


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Remerciements à Edwige et Yves pour leur participation à la lecture des textes en l'église d'Arces et de Talmont.



Photos : jfB
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