dimanche 25 décembre 2011

LE GUI BLANC VIEILLE PLANTE DRUIDIQUE



À LA DÉCOUV' VERTE DES PLANTES SAUVAGES
DE
CHARENTE-MARITIME



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SOUS-ARBRISSEAU DIOÏQUE, SEMI-PARASITAIRE QUI PRÉLÈVE EAU ET MINÉRAUX SUR SON HÔTE SANS TOUCHER AUX NUTRIMENTS.


Viscum album fruit.jpg

LE GUI BLANC
(viscum album)

Voilà bien une plante surprenante...
Les Celtes et les Druides vénéraient le gui et lui prêtaient de nombreux pouvoirs, notamment de préserver de la mort et d'assurer la chance.
De nos jours, il symbolise la prospérité, la longévité et augure le bonheur à ceux qui s'embrassent sous une de ses branches
"le 31 décembre"

(à minuit précisément)



- Gui blanc -

(Arbrisseau sempervirent dioïque d'environ 50 cm de haut à fruits bacciformes blancs).


Dépourvu de racines, il se fixe à son hôte par un suçoir primaire de forme conique qui s'enfonce profondément jusqu'au bois, sans pouvoir pénétrer le tissu ligneux. Toutefois, l'accroissement du bois en épaisseur par la formation des cernes annuels finit par englober plus profondément ce suçoir.
Celui-ci émet des ramifications latérales, les cordons corticaux qui s'insinuent et se ramifient sous l'
écorce à la limite du cambium (le cambium est à l'origine de l'accroissement du diamètre des arbres) et du liber (le liber sert au transport des glucides élaborés par les feuilles et des hormones) qui émettent à leur tour des suçoirs secondaires.

L'observation sur une branche coupée de l'enfoncement de ces suçoirs dans les cernes du bois permet de déterminer l'âge de la touffe, qui peut atteindre trente-cinq ans.



- Agrégat végétal perché à environ 15 mètres sur la ramée d'un peuplier -
(un peupion ou popion en saintongeais)

Le Gui est pollinisé par les insectes, la dispersion des graines est essentiellement assurée par les oiseaux, notamment la grive draine, qui raffolent de ses fruits et rejettent les graines non digérées dans leurs fientes, parfois à plusieurs kilomètres compte tenu du temps de la digestion.

Également par les fauvettes à tête noire qui décortiquent les baies sur place assurent une dissémination beaucoup plus localisée. Elles sont incapables d'avaler le fruit et se contentent d'en extraire la pulpe. Les graines sont ainsi abandonnées sur des branches et trouvent les conditions idéales pour germer. Les mésanges et les sittelles, se nourrissent des graines collées sur les rameaux par les fauvettes, grâce à leur bec court et massif capable de les casser. Environ 8 ou 9 graines sur 10 sont ainsi repérées et mangées par ces passereaux en hiver.

De la graine collée à l'arbre ou sur tout autre substrat, grâce à la viscine, émerge alors une ou deux excroissances vertes (hypocotyles).

Là où il est surabondant, ce qui semble assez rare, le gui est considéré comme un fléau par les populiculteurs et les arboriculteurs, car sa présence provoque alors un affaiblissement significatif de l'arbre-hôte, il ralentit sa croissance et diminue la qualité du bois par ses suçoirs (on parle de bois guité), ainsi que la production fruitière dans le cas des pommiers.

Au point de fixation du gui blanc, se produit souvent un renflement de la branche hôte, puis progressivement un affaiblissement mesurable de la partie située au-delà de ce point, partie qui finit de temps à autre par se dessécher.

Il est parfois difficile de savoir si c'est l'affaiblissement de l'arbre qui a favorisé les attaques de champignons et d'insectes ou si le gui a profité d'arbres âgés ou affaiblis pour le squatter.

Les monocultures équiennes (une forêt équienne est une forêt où les peuplements sont composés de sujets ayant moins de vingt ans d'écart) ou les alignements semblent aussi faciliter la diffusion des graines par les oiseaux.

La seule lutte efficace contre le gui consiste à couper la touffe, mais cela n'est généralement pas suffisant car tant qu'on n'a pas extirpé les cordons corticaux, ceux-ci peuvent émettre des bourgeons adventifs capables de créer de nouvelles touffes.

Il faut donc tailler les branches assez largement avant le point de fixation, mais cela n'est pas faisable si le gui est implanté sur une branche importante.

Aucun produit chimique n'existe actuellement pour contrôler le gui sans nuire à la plante hôte. La destruction chimique, notamment par l'injection dans le tronc de l'hôte d'herbicides systémiques, qui sont véhiculés par la sève, fait l'objet de recherches.

La prévention, par la sélection de cultivars naturellement résistants est une autre voie de recherche.




En France, le gui blanc d'Europe figure sur une liste d'organismes dits "nuisibles" dont la destruction peut être rendue localement et temporairement obligatoire par arrêté préfectoral.



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Sweet couple avec Santa costumes est baisers sous le gui blanc Banque d'images - 8351528


Un baiser sous une branche de gui

le
31 décembre
à minuit,
porte bonheur...






Photos : jfB


dimanche 18 décembre 2011

AIGREFEUILLE-D'AUNIS EN CHARENTE-MARITIME


AIGREFEUILLE-D'AUNIS EN POITOU-CHARENTES




L'église, le lac de Frace (zone verte appréciée des pêcheurs, des promeneurs et des amoureux de la nature), la ferme de Bois-Gaillard, l'ancien camp américain, le marais, les vignes et les bois...

Panneau d'Aigrefeuille-d'Aunis


Aujourd'hui
DIMANCHE 18 DÉCEMBRE 2011,
randonnée d'environ 11 km dans la province de l'Aunis.
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Le rendez-vous était à 9h00 sous le marronnier
de la place Charles de Gaulle
à Pont l'Abbé d'Arnoult.




Le marronnier
(place Charles de Gaulle)
à 8h50 ce dimanche 18 décembre 2011




Le groupe encore frais, avant le départ de cette randonnée.
(photo devant la porte de l'église Saint-Étienne d'Aigrefeuille, fermée à double tours)

Dommage !!!

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Les habitants d'Aigrefeuille-d'Aunis sont appelés les Aigrefeuillaises et les Aigrefeuillais.




-Armoiries d'Aunis-

L’Aunis est une ancienne province historique de France.
Elle a été officiellement reconnue par le Roi Charles V en 1374.
Charles V de France, dit Charles le Sage, Roi du 8 avril 1364 au 16 septembre 1380
(soit ! 16 ans, 5 mois et 8 jours)

Arms of the Kingdom of France (Moderne).svg
-Armoiries des Rois de France-

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La commune d'Aigrefeuille est traversée dans toute sa longueur, du sud-ouest au nord-est, par un petit ruisseau, le Virson. Le Virson prolonge son cours vers le nord-est de la plaine d'Aunis et, grossi des eaux de plusieurs autres ruisseaux, devient un petit cours d'eau au village éponyme de Virson et rejoint, sur sa rive gauche, le Curé, petit fleuve côtier qui se jette dans la baie de l'Aiguillon, au sud de l'estuaire de la Sèvre Niortaise.

TOPONYMIE

Le village initial se nommait "Agrifolio" à l'époque médiévale.
De nombreux lieux-dits de la commune actuelle comme : Frace, La Fragnée, La Taillée, Le Bois-Gaillard, Le Bois de La Touche, Le Quéreux-Fresne, attestent une création d’origine forestière.
Cette origine forestière du village rappelle également que cette ancienne paroisse appartenait à l’antique forêt d’Argenson, dont la Forêt de Benon en est l’actuel vestige.





Photos de : L'Église Saint-Étienne d'Aigrefeuille-d'Aunis (17)


C'est seulement à partir du XIe et XIIe siècle, au fur et à mesure que la population augmentait et que la vigne prospérait que cette région de l'Aunis, très boisée fut défrichée.
Témoin de cette évolution, l’église Saint-Étienne, qui fut construite au milieu du XIIe siècle en plein cœur du village initial. Elle a été remaniée à plusieurs périodes du Moyen Âge, notamment en 1360 et surtout, au XVe siècle où elle fut restaurée et fortifiée après la guerre de Cent Ans.
Aigrefeuille-d'Aunis devient une paroisse viticole qui tirera sa fortune et sa prospérité grâce à sa proximité de La Rochelle nouveau port de commerce par lequel étaient exportés les vins blancs de l’Aunis vers la Flandre, l'Angleterre et les pays du Nord.
Depuis le XIIIe siècle, les vins blancs d'Aunis étaient très réputés.

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Parmi les éléments remarquables de l'église Saint-Étienne, notons les croisillons romans, seuls témoignages de l'édifice originel, qui conservent leurs voûtes en berceau brisé du XIIe siècle, ainsi que plusieurs chapiteaux historiés (chapiteau illustrant un thème profane ou religieux avec des personnages, par opposition aux chapiteaux décorés). Les croisées d'ogives de la nef reposent sur des culots sculptés.

Un tabernacle en bois datant de la première moitié du XVIIIe siècle est conservé dans la sacristie.



Photos du : Clocher de l'église Saint-Étienne d'Aigrefeuille-d'Aunis (17).


À proximité immédiate de l'église, la Place de la République, anciennement dénommée Place de l'Église et durant l'occupation, Place du Maréchal Pétain.



Photo de : Trois Mille-Pattes de Saintonge
devant
la porte de l'église Saint-Étienne d'Aigrefeuille-d'Aunis.

(Charente-Maritime)



Photo de : Saint Antoine de Padoue

(intérieur de l'église d'Aigrefeuille-d'Aunis)



À la mémoire des soldats tombés à la guerre 1914/1918
(intérieur de l'église d'Aigrefeuille-d'Aunis)

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En 1875, la crise du phylloxera* survint dans le vignoble saintongeais et atteint l'année suivante celui de l'Aunis. Ceci entraîna de profonds changements économiques dans la plaine de l'Aunis où, tout d'abord, la vigne fut progressivement abandonnée.

Elle fut remplacée par les cultures fourragères pour l’élevage laitier. En Aunis, cette nouvelle activité agricole prospéra rapidement grâce au puissant mouvement coopératif laitier qui débuta à Chaillé dès 1888, à Saint-Georges-du-Bois, puis se répandit en Saintonge et dans tout le Poitou avant le début du XXe Siècle.

*PHYLLOXÉRA : Le phylloxéra vastatrix ou phylloxéra de la vigne est une espèce d'insecte homoptère*, sorte de puceron ravageur de la vigne.
L'insecte est originaire de l'est des États-Unis. Il a en effet fallu plus de trente ans pour surmonter cette grave crise du vignoble européen, en utilisant des portes-greffes issus de plants américains naturellement résistants au phylloxéra.
*HOMOPTÈRE : Se dit des insectes dont le développement larvaire s'effectue sans stade nymphal, (sans bouche, ni système digestif. Il vit sur ses réserves.

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L'ancien camp de stationnement des forces des armées américaines et l'hôpital américain de la Rochelle/Croix-Chapeau (dit localement "camp Américain"), implanté au sortir de la Seconde Guerre Mondiale en 1950 et abandonné en 1967.
La France s'est retiré du commandement intégré
de l'OTAN,
le 7 mars 1966.


photo
Plan du camp :

1) L' entrée du camp - 2) L'administration de l'hôpital - 3) Logements des soldats avec l'école - 4) L'hôpital, la maternité, les salles de radiologie, la salle d'opération, la chapelle - 5) Le bureau du commandant - 6) Le mess des officiers - 7) Administration dépôt - 8) Snack bar, PX et salon coiffure - 9) Les logements d'officiers célibataires - 10) Baraquements des soldats - 11) Le château d'eau - 12) Cuisine, cantine - 13) La croix rouge, laboratoire, bibliothèque - 14) Ateliers prothèses dentaires - 15) Cinéma - 16) Gymnase - 17) La caserne pompiers -18) et 19) l'atelier réparations - 20) La station d'épuration - 21) Le dépôt de médicaments - 22) Bande atterrissage des avions - 23) Les terrains de sports - 24) Le bowling - 25) Bar "jojo astarita" - 26) Bar "le ranch" - 27) Bar "l'oasis" - 28) La voie ferrée - 29) Les drapeaux français et américains - 30) La station radio - 31) Le dépôt de munitions - 32) Le mess des sous officiers - 33) La transmissions des forces armées US - 34) Le terrain base ball - 35) Le club des soldats - 36) L'accès hôpital, plan incliné, ascenseurs.
Les officiers en famille logeaient dans des maisons à l'extérieur du camp.
De nos jours, seuls les baraquements légers et les 3 bars n'existent plus (repères 10-25-26-27).



Photo : Le château d'eau du camp Américain d'Aigrefeuille-d'Aunis.

(en Charente-Maritime, Poitou/Charentes)



Photos des anciens baraquements du camp des armées Américaines d'Aigrefeuille- d'Aunis.

(dit camp de Croix-Chapeau)




Photo de :
Trois mille-Pattes sur "le petit pont de bois" en pays Aigrefeuillais...





Photos :
Aménagements autour du Lac de Frace, proche d'Aigrefeuille-d'Aunis
(Charente-Maritime)...



Le site du lac de Frace offre en certains endroits des vestiges d'une vie lacustre ancienne. Le site a livré un matériel préhistorique dont l’ensemble se rapporte à la période du mésolithique à la fin du néolithique ancien (d'environ 10.000 à 4.000 avant J.C).
Au 20ème siècle, le lac est exploité sous forme de tourbières pendant les périodes des deux derniers conflits mondiaux, pour pallier au manque de charbon. La tourbe du marais communal alors utilisée comme combustible, permit à la population d'Aigrefeuille de se chauffer à bon compte. Son extraction a eu pour conséquence la formation de trous d'eau à l’origine du lac actuel.
Dans les années 70, sous l’impulsion d’André Dulin*, Maire d’Aigrefeuille et Président du Conseil Général, le plan d’eau prit sa forme actuelle. Une drague de mer permit d’achever le creusement du lac.
* André Dulin : Président du Conseil Général de 1945 à 1973. Après la Libération, il devient conseiller de la République (sénateur) de la Charente-Inférieure (radical-socialiste de 1946 à 1959). Il siège au groupe RGR. Secrétaire d'État de 1950 à 1956, puis Ministre de 1956 à 1957.
Maire d'Aigrefeuille d'Aunis de 1950 à 1973.

Il décède à Paris le 5 mars 1973

Il fut président du Conseil Général du département de la Charente-Maritme et maire d'Aigrefeuille-d'Aunis. Il fut de ceux qui préconisèrent la construction d'un pont entre l'île d'Oléron et la France continentale, pont qui fut construit pendant son mandat en 1966.








Photo de groupe sous le kiosque proche du lac de Frace.



La guinguette des bords du Lac de Frace

(commune d'Aigrefeuille-d'Aunis)


Après une visite salutaire à la guinguette du lac de Frace, quelques Mille-Pattes décontenancés sur le bord de l'eau à la recherche du droit chemin...
(chemin qui mène aux voitures)

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LA NATURE APPARTIENT À CEUX QUI L'AIMENT...
(jfB)


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Nous acceptons les non adhérents pour
une randonnée décou'verte,
moyennant deux €uros par personne.


**
*

Matinée fraîche, mais très agréable sous un soleil radieux.



Photos : jfB

dimanche 4 décembre 2011

LA CHAPELLE-DES-POTS en Charente-Maritime


LE FOUR DE POTIERS, L'ÉGLISE, LE LAVOIR/FONTAINE,
LA CAMPAGNE ET LES BOIS
AUX ALENTOURS
DE
LA CHAPELLE-DES-POTS

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Au revoir niveau zéro des bords de mer de
Saint-Trojan-les-Bains

et
Bonjour altitude de 83 mètres des abords boisés de
La Chapelle-des-Pots...





Randonnée d'environ (11 km) pour
"le Dimanche 4 Décembre 2011"

Départ de Pont l'Abbé d'Arnoult (du marronnier sur la place) à 9h00
Départ de La Chapelle-des-Pots (du parking devant la mairie) à 9h30


Panneau de la Chapelle-des-Pots


La Chapelle-des-Pots, village de potiers depuis plus de huit siècles

La Chapelle-des-Pots doit son existence et son nom à la présence dès le XIIIe siècle d'ateliers de poterie réputés pour leurs produits vernissés de couleur verte. Les potiers s'installèrent à cet endroit et dans les communes environnantes car il y avait les matières premières essentielles pour la fabrication de la poterie : le bois, le sol argileux et les cours d'eau. Vers 1320, les potiers nombreux firent bâtir une chapelle (détruite, puis remplacée en 1786 par une église). Bernard Palissy s'y initia à l'art de la céramique. Il s'agissait d'un artisanat rural et familial. Deux sortes de poterie étaient produites : la poterie utilitaire à usage local et une poterie de luxe destinée à l'exportation. Les plus belles pièces ont été produites à la Renaissance. L'artisanat de la céramique de la Chapelle-des-Pots a décliné vers la moitié du XIXe siècle, concurrencé par les productions industrielles des pays du Nord.
Le four artisanal s'est éteint en 1908.

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QUELQUES PHOTOS



Tout frais, tout propres,
les Mille-Pattes devant
l'église
de

La Chapelle-des-Pots
"avant le départ"...
(Photo de groupe prise sur les marches qui permettent d'accéder à l'église
de
La Chapelle-des-Pots en Charente-Maritime)...



Question : Mais ! où est Jean-Louis ?
Réponse : Planqué derrière la carte du circuit...



L'église Saint-Front de la Chapelle-des-Pots est du XVIIIème siècle.

D'après la tradition une ancienne chapelle à l'origine du toponyme, construite au Moyen Age existait.
L'église St Front est reconstruite au XVIIIème siècle et transformé en 1848. Au XIXème siècle une nouvelle façade est édifiée surmontée d'un clocher carré.
L'autel en bois proviendrait de la chapelle des jésuites* de Saintes.

*Jésuite : Membre de l'ordre religieux appelé "compagnie de Jésus", fondé à Rome en 1539 par "Les compagnons de Paris" autour d'Ignace de Loyola.




Le clocher de l'église de la Chapelle-des-Pots




Fontaine/Lavoir de la Chapelle-des-Pots



Four de potiers




Layon dans les bois



Arche de chablis au-dessus d'un sentier dans les bois avoisinants
La Chapelle-des-Pots




Mare
En saintongeais : Bouil ou Clône (olé t'un quiône)



Raisins oubliés par la machine sur un cep de vigne
(Pas pour tout le monde... Raisin ayant subi le passerillage sur souche, lui donnant une consistance confite, un goût sucré et suave)



Campanule agglomérée ou campanule gantelée



Amanite tue-mouches
(Toxique et Psychotrope)
L'intoxication par l'Amanite tue-mouche n'est que très rarement mortelle.
Elle est surtout connue pour être hallucinogène



Les mêmes Amanites Tue-Mouches que celles de la photo précédente
"onze jours plus tard"

Attention : Similitude avec l'Amanite des Césars ou Oronge.
"excellent comestible"
La beauté de l'oronge, sa réputation et sa relative rareté en font le roi des champignons et un peu le graal de tout mycologue.
Elle doit son qualificatif à ce qu'elle aurait été un mets de choix à la table des empereurs romains.



Dernière photo du groupe avant de se quitter,
quelques champignons (comestibles) dans les mains...

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Deux ou trois saucées ont avivée cette sympathique matinée...

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Photos : jfB