mardi 6 mars 2012

CHERMIGNAC en CHARENTE-MARITIME


CHERMIGNAC
(17)
via
THÉNAC
a été le théâtre de la dernière randonnée pédestre organisée par
Les Mille-Pattes de Saintonge
le
DIMANCHE 18 MARS 2012
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CIRCUIT DES VIGNES
(13,333 Km seulement)



Panneau de Chermignac


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Altitudes : Minimum 25 mètres/Maximum 68 mètres.

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PARLONS PINEAU !!!
Le pineau vint au monde par hasard dit-on, dans les chais de Monsieur Pineau dont la vigne avait cette année-là, été très généreuse.
Ne sachant que faire de son moût et toutes les barriques étant pleines, il en remplit un petit tonneau dans lequel il restait un peu de cognac. Quand, quelques mois plus tard, il ouvrit son quartaut, le pineau était né et il le trouva fort bon.

TOPONYMIE :

L'origine du nom de Chermignac est lié à sa création à l'époque gallo-romaine. Il provient de l'anthroponyme gallo-romain Carminius avec le suffixe acum. Chermignac constitue l'ancienne Carminiacum ou villa Carminii. Selon les toponymistes, "Le village s'est donc développé à partir du domaine gallo-romain de Carminius, un riche propriétaire terrien".


HISTOIRE :

L'homme occupe le site des Barrets dès le Néolithique, puis à la période gallo-romaine, comme en témoigne les tuiles à rebords et céramiques mises à jour.

D'autres vestiges antiques sont retrouvés, notamment un habitat aux fenêtres, un tambour de fût de colonne transformé en margelle de puits, au Puits Mérolé, des monnaies et une pierre funéraire exhumées aux Guillots, là ou la voie romaine de Blaye se divise en deux pour rejoindre :

1) Périgueux

2) Poitiers par Saintes

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Au XIXe siècle, Adolphe Ménudier fait de son domaine du Plaud une ferme-école et participe activement à la reconquête des sols par la vigne après la crise du Phylloxéra.

De 1894 à 1947, la commune est desservie par la ligne de Chemin de fer économique des Charentes, Saintes/Mortagne-sur-Gironde. La ligne présentait un arrêt facultatif à Chadignac et aux Guillots.
La gare de Chermignac, toujours présente, est en face des Établissements Bailly sur la route actuelle Saintes.


ÉGLISE :




L'église Saint-Quentin de Chermignac est construite au XIIe siècle, elle relève du chapitre de Saintes. Cet édifice, en grande partie gothique, possède une cloche depuis 1601.



La Croix Hosannière de Chermignac...

L'église Saint-Quentin et la Croix Hosannière sont classées monuments historiques depuis

le 5 novembre 1906.


DEUX PERSONNALITÉS CHERMIGNACAISES PARMI TANT D'AUTRES...

Pierre Adolphe Ménudier : Né le 28 octobre 1815 à La Tremblade et décédé en 1901 à Chermignac; agriculteur moderniste; titulaire de la légion d'Honneur. Après sa carrière de chirurgien de la marine, il a habité au domaine familial du Plaud. Il a contribué à créer entre autres, le comité central de lutte contre le Phylloxéra (1876), le syndicat général agricole des comices (1886) et sera en 1894 le premier président de la société anonyme du Crédit Agricole de Charente-inférieure.
L'école élémentaire de Chermignac porte son nom.

André Trochut : Ancien coureur cycliste français, né le 6 novembre 1931 à Chermignac et décédé le 4 août 1996.




Panneau de Thénac




Église Saint-Pierre de Thénac
(XIIe, XIVe et XIXe siècles)

Le portail, Roman à cinq voussures lisses et le faisceau de colonnes à angle de la façade, sont là pour rappeler l'ancienneté de l'édifice, tout comme son enveloppe extérieure rectangulaire.



De 1894 à 1947, le tramway Saintes/Gémozac/Mortagne-sur-Gironde passait à Thénac.

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Le théâtre Romain

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La pluie du matin, a découragée bon nombre de Mille-Pattes...



Photos : YB/jfB

dimanche 4 mars 2012

CHÂTELAILLON-PLAGE EN LONG, EN LARGE ET EN TRAVERS...



CHÂTELAILLON-PLAGE
VIA
LES BOUCHOLEURS
département de la
"CHARENTE MARITIME"

http://www.pavillon-orange.org/blog/wp-content/uploads/2011/10/chatelaillon_plage.jpg

Amoureuses/Amoureux de la marche, de la nature, mais également de l'histoire,
vous vous êtes laissés charmer
DIMANCHE 4 MARS 2012
avec une météo menaçante,
pour couvrir les 13,600 kilomètres et découvrir la station balnéaire
de
Châtelaillon-plage sans baigneur...




Une partie de l'essaim des Mille-Pattes de Saintonge


- o -

Châtelaillon-Plage fascine par son patrimoine, ses paysages variés, ses maisons balnéaires, ses ruelles pittoresques,
son village typique des Boucholeurs,
mais également,
par son
trait de côte*.


*Le trait de côte se définit comme la laisse des plus hautes mers. La laisse dessine la frontière entre le monde terrestre et le monde marin.


Panneau de Châtelaillon-Plage


Malgré la présence du toponyme balnéaire dans le nom de la commune,
la plage de Châtelaillon est artificielle.
La commune comprend notamment une partie du village des Boucholeurs, à vocation de mytiliculture et d'ostréiculture, partagé avec la commune d' Yves.

Au XIIe siècle se dressait, sur la pointe du Cornard aujourd'hui engloutie sous les flots, la forteresse de Castrum Allionis alors capitale de l'Aunis. En août 1130, le Duc d'Aquitaine Guillaume X, fait le siège devant le Château. Le dernier seigneur du lieu Isembert de Châtelaillon dépourvu de soldat face aux troupes de son suzerain capitule. Il ne reste plus aucun vestige de cette cité qui disparut totalement pour ne laisser au XVIIe siècle, qu'un petit hameau, quelques fermes et des cabanes de marais.

Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle, avec l'apparition du chemin de fer, que se construisit la station balnéaire pour accueillir les premiers amateurs des bains de mer. Cette période 1900 nous a laissée en héritage de nombreuses villas qui parsèment la côte.

Un ouvrage récent donne un aperçu des découvertes archéologiques effectuées sur le coteau du Vieux Châtelaillon prouvent (l'occupation gallo-romaine, nécropole des Sables, christianisation du site, découvertes de sépultures, mobilier funéraire découvert dans les sarcophages etc.). De plus on y trouve un article capital traitant de la localisation du château médiéval réfutant les thèses d'une implantation au Cornard ou à la Turge.



Église Sainte-Madeleine de Châtelaillon-plage.


Ce n’est que le 27 novembre 1896 que Chatel-Aillon, hameau dépendant d’Angoulin, redevient, par décret une commune autonome et s’orthographie désormais Châtelaillon.


GALERIE DE PHOTOS...





La plage à marée basse.


Banc d'huîtres sauvages.




Les Boucholeurs.



Place André-Hesse aux Boucholeurs.

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Cartes anciennes



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Encore une fois, nous sommes passés à travers...

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"Mieux vaut marcher sans savoir où aller que rester assis sans rien faire".

Proverbe Touareg

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P
hotos : jfB

vendredi 2 mars 2012

LA TOUR DE BROUE...

La Tour de Broue le premier mars 2012...

Les randonneurs du Jeudi matin furent accompagnés d'une petite brume matinale, puis du soleil pour rejoindre la Tour de Broue.


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Quelques photos...





La tour de Broue est le seul vestige d'un château-fort.
Elle est classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1925

Les ruines de ce donjon, bâti sur une colline haute de 27 mètres dominant l'ancien golfe de Saintonge, sont tout ce qui subsiste d'un puissant château-fort dont les origines remontent au XIe siècle. À cette époque, les marais ne s'étaient pas encore formés, et l'océan battait les remparts de cet important édifice défensif.
Broue formait alors un port maritime, une paroisse et une
Châtellenie, dont l'enrichissement était dû au commerce du sel.
Le château était organisé autour d'un corps principal, d'une cour intérieure, d'une chapelle et du donjon proprement dit, qui mesurait alors près de 30 mètres de haut (il ne mesure plus que 25 mètres aujourd'hui), l'ensemble étant clos par une série de remparts, dont il subsiste quelques vestiges.
Autour du château existait une petite ville dont il ne reste rien, mis à part quelques pans de murs à demi en ruines.


Photos : EB/BB