mardi 31 juillet 2012

* * * * * * * HIPPODROME DE ROYAN/LA PALMYRE * * * * * * * "PRIX DES MILLE-PATTES DE SAINTONGE"




DIMANCHE 19 AOÛT 2012
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 HIPPODROME DE ROYAN/LA PALMYRE (17)
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"PRIX DES MILLE-PATTES DE SAINTONGE"
  

Dans un cadre exceptionnel, en plein coeur de la forêt domaniale, la Société des Courses Royan Atlantique organise chaque année, vingt réunions hippiques.
Pour la quatrième année consécutive, le dimanche 19 août 2012, elle organise 
le prix des mille-pattes de Saintonge, 
cher à notre association.
(merci au comité organisateur et au Président Jean-Marie Chasseboeuf)

PRIX DES MILLE-PATTES
4èmeCourse
Paris Simples, Couplés, Trio

12 000 €- Attelé. - 2475 m. - 6 000 €, 3 000 €, 1 560 €, 720 €, 360 €, 240 €, 120 € - alloués par la S.E.C.F. - Pour 4 ans, n’ayant pas gagné 14.000 €.
Départ : 16 h. 30
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Pour que cette journée soit une réussite, 
l'Association des Mille-Pattes de Saintonge,
avait prévue une petite randonnée de deux heures (pour partie) sur le bord de mer.
(Tour complet du plan d'eau de Saint-Palais, le chemin des douaniers jusqu'à 
la plage de Nauzan et retour par les deux églises).
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Départ de la première course : 15h00
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QUELQUES PHOTOS DE CETTE RANDONNÉE




L’église romane érigée sous le vocable de Saint-Palais date de la deuxième moitié du XIIe siècle. A l’heure actuelle, il ne subsiste de ce remarquable édifice, que le cœur, l’abside, une partie du clocher et un pan de mur gouttereau de la nef.
Cette église se distingue par sa sobriété architecturale, un style épuré et des formes d’une élégance toute cistercienne. Malheureusement, le temps et les guerres ont largement amputé l’édifice.
Le clocher octogonal est dans sa partie basse authentiquement romane : une baie en plein cintre ornait chacune des faces, mais seules deux d’entre elles ont été préservées au sud et à l’est. Afin que le clocher  puisse servir d’amer, un premier exhaussement de plus de deux mètres fut réalisé dans la première moitié du XVIIe siècle. Un second, quelques années plus tard, lui conféra sa hauteur actuelle.
Vers 1770, une flèche en charpente fut ajoutée.
L’abside voûtée en cul-de-four est ornée de cinq arcades en anse de panier qui reposent sur des colonnes engagées. Trois baies à embrasure profonde et encadrée par deux colonnettes à chapiteaux nue, assurent l’éclairage. Un cordon chanfreiné fait le tour de cœur et de l’abside et délimite les voûtes des murs porteurs. De 1994 à 1997, l’église fut l’objet d’une importante campagne de restauration.
Fermée au culte en 1793, l'église est dévolue à l'administration des Ponts et Chaussées. Son clocher servant d'amer jusqu'en 1853, date à laquelle elle est rendue aux fidèles.


 
Église de Saint-Palais-sur-Mer (1909/1911)
C'est sous l'impulsion de l'Abbé Léon Gerbier, avec les conseils de Georges Naud (architecte) qu'est élevée la nouvelle église de Saint-Palais-sur-Mer, en forme de croix latine dont le sanctuaire, encadré par deux sacristies, est terminé par un chevet plat éclairé par un triplet.








Vitraux peints représentant Saint-Pierre et Saint-Simon encadrant le patron des lieux, Saint-Pallais (avec deux L), douzième évêque de Saintes, de 573 à 592.
Ces vitraux portent la signature d'un maître verrier Bordelais de grand renom (Gustave-Pierre Dagrant)









Journée très agréable, avec au programme :

Randonnée, repas au resto "le yearling", après-midi sur l'hippodrome et en fin de journée, les pieds dans l'eau et la tête au soleil...
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Petite piqûre de rappel : Vous cliquez gauche sur une photo, afin d'obtenir le diaporama en pleine page...


Photos : jfB


lundi 30 juillet 2012

GEAY dans le département de la Charente-Maritime



L'APOPHTEGME
du
DIMANCHE 5 AOÛT 2012
pour
LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE
aurait pu être
À COEUR VAILLANT, RIEN D'IMPOSSIBLE
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Geay est situé dans le département de la Charente-Maritime (17) et dans la région du Poitou-Charentes.
Les habitants (environ 700) sont appelés les Gexoises et les Gexois.
Situé à 25 mètres d'altitude. 
Les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Geay sont :
Le fleuve la Charente et le Ruisseau de Verne.

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Photos de l'Église de Geay
"extérieur de l'édifice"

L'église de GEAY, dédiée à Saint Vivien, classée Monument Historique 
le 29 janvier 1907 est une belle construction.




Sur le coté sud une seconde porte romane également, mais un peu plus ornée, perce le mur de la première travée.

 
Église Prieurale de l'Assomption.
 
Geay était une cure dépendant de l'Abbaye auvergnate de la Chaise-Dieu, bénédictine mais marquée par une application très austère de la règle (La règle : corpus de principes qui réglementent la vie des religieux d'un ordre, d'une congrégation).
Cette sobriété marque l'architecture de l'église dont le plan simple est cependant conforme aux modèles Saintongeais.
L'église de Geay du XIIe siècle, appartient au groupe restreint des monuments à l'entrée desquels se trouve un palier et plusieurs marches à descendre. Par un extraordinaire hasard, elle n'a pas eu à subir de restaurations et nous est parvenue dans un parfait état de conservation.
La façade occidentale paraît être très ancienne et pourrait remonter à la fin du XIe siècle. Son mur droit, terminé par un pignon, est coupé verticalement par quatre petits contreforts peu saillants montant très haut. Une porte ornée d'une seule archivolte en plein-cintre et au-dessus une petite fenêtre romane meublent seuls la nudité de cette vaste surface plane.
Elle comprend une nef à quatre travées séparées par une grosse colonne unique adossée à un pilastre plat peu saillant,  un transept avec deux absidioles, un chœur et une abside ronde à l'intérieur, à pans coupés à l'extérieur. 
Le clocher dresse une courte tour octogonale sur une base carrée très massive. Chacun des angles des huit pans de la tour est renforcé par un court embryon de colonne à chapiteau nu.
L'abside rappelle celles de Rioux et de Rétaud ; même plan, même disposition, mais la décoration est beaucoup moins variée et moins riche. Cependant les lignes très nettes et le dessin particulièrement pur de cette abside permettent de la classer immédiatement après les deux " merveilles" ci-dessus et parmi les meilleures oeuvres architecturales romanes de la Saintonge.
Il y a lieu de remarquer les modillons qui supportent l'entablement de l'absidiole sud. Ce sont des chapiteaux et des fragments de bases de colonnes encastrés dans la maçonnerie...! D'où viennent-ils ? Peut-être d'une ancienne abside détruite.
 Une  litre funèbre a  laissé de nombreuses traces sur les murs extérieurs.

Photos de l'Église de Geay
"intérieur de l'édifice"


Les fenêtres du chœur et de l'abside ont leurs angles amortis de colonnettes à beaux chapiteaux. Les chapiteaux de la nef n'ont que des sculptures à peine ébauchées. Le croisillon Nord est percé à l'ouest de deux petites fenêtres et de deux niches, celui sud prend jour par une fenêtre romane a colonnettes.
L'abside est séparée du chœur par deux hautes colonnes à chapiteaux fouillés accompagnés de deux cordons sculptés d'un bel effet décoratif obtenu a droite par une suite d'X en relief et de torsades, à gauche par des tores cylindriques. 
Particularité non unique en Saintonge, mais assez rare, l'escalier du clocher est dans l'église et non à l'extérieur. Il fait une forte saillie à l'intérieur de la nef. 

Quelques photos du village de Geay

Intéressant linteau triangle.



Tombe d'Antoine de Beauséjour.
Antoine de Beauséjour est né le Dimanche 14 avril 1771 à Port-d'Envaux, officier de génie militaire, mais ses états de services dans les campagnes napoléoniennes ne sont pas connus. Membre de la chambre des députés en 1819 et 1831, il est également maire de la commune de Geay du 13 avril au 19 novembre 1848. Diplomate, il fait de nombreux séjours au Liban d'où il ramène plusieurs espèces d'arbres qu'il plante dans sa propriété de La Turpinerie.
Selon son voeu, il sera enterré dans sa dernière demeure, debout.







Église du XIIe à l'Hopiteau (rive gauche de la Charente)

La Chapelle Ruinée (sur la rive gauche de La Charente, face au port de l'Hopiteau).
Un hospice tenu par les templiers, qui reçoit également les pèlerins en route pour
Saint-Jacques-de-Compostelle, y est établi.
De nombreux sarcophages ont été découverts autour de la petite église du XIIe siècle,
dont il ne subsiste que des ruines.




Photos : jfB







dimanche 15 juillet 2012

VARZAY EN CHARENTE-MARITIME






DIMANCHE 15 JUILLET 2012, 

LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE

sont allés randonner sur la commune de

Panneau de Varzay

Circuit des hameaux, d'environ 10 km.




Origine du nom : De l'anthroponyme Gallo-Romain Varicius... 

Varzay, de var désignant en celte « les eaux », était un lieu aux nombreux cours d'eau, en bordure de l'Arnoult, vaste estuaire au Ier siècle après J.-C., devenu aujourd'hui un simple canal.
La commune possédait également plusieurs carrières. Le sol est composé essentiellement d'argile de décalcification et de sable limoneux. 
L'altitude la plus élevée est de 48 mètres, elle se trouve sur la route de Rétaud à Pisany à l'entrée du fief de Rétaud.
Bon à savoir : La mairie se situe à l'altitude de 30 mètres... 



Le pays a été habité dès la préhistoire : On y a ramassé des bifaces* acheuléens (vers 200 000 ans avant J.-C.), des pointes moustériennes et des hachettes en silex. De l'époque du bronze (vers 1 800 avant J.-C.) il faut signaler un tumulus tout près du bourg, dans une parcelle au-dessus du Couraud désignée par fief de la Grosse-Motte, tumulus qui a presque été nivelé sous le Second Empire, la terre ayant été utilisée pour surélever la chaussée au moment de construction du pont sur l'Arnoult.
Une voie romaine traversait la commune de Varzay. Cette voie passait à La Tour de Pirelonge, laissait Pisany à sa gauche. Elle se prolongeait à travers champs jusqu'au bourg de Varzay, à fief Galet, puis à Saintes. Les noms de Grande et Petite Romade indiquent probablement la présence d'une halte de pèlerins au Moyen Âge, sans doute ceux qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.
* BIFACES : Outils ou armes en silex taillé sur les deux faces et souvent en forme d'amande.
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QUELQUES PHOTOS









Église Sainte-Madeleine de Varzay du XIIe et du XVe siècles.

Quatre phases de construction et de remaniement au moins sont perceptibles sur cet édifice, qui est un véritable patchwork.
La façade est du style flamboyant, le chevet est plat. Les vitraux ont été entièrement restaurés récemment. Certains signes montrent qu'au XVIe siècle on a voulu élever une chapelle latérale qui ne fut jamais achevée. 
Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 février 1996.

 

Statue de Sainte-Madeleine dans l'église de Varzay (17)
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Les attributs de Marie-Madeleine sont :
1) Le flacon de nard (sans doute l'un des plus anciens parfums, sous forme d'huile et de couleur ambrée) - 2) La croix - 3) Le livre (l'évangile) - 4) Le CRâNe.
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Le symbolisme du crâne aux pieds de Sainte-Madeleine (Marie-Madeleine).
Le crâne se trouve au sommet du squelette. C'est la partie impérissable du corps. Il est le siège de l'âme, sa demeure, tout comme la grotte, la CaveRNe et le CaiRN sont les demeures de l'esprit.
On retrouve les racines du mot CRâNe dans :
1) CaveRNe - 2) CaiRN (tumulus de pierres) - 3) CaRNac - 4) CaRNis (la chair) - 5) CaRNutes (qui a donné Chartres).











Ancienne gare de Varzay

La gare de Varzay est édifiée entre 1909 et 1912 sur la ligne Saint-Jean-d'Angély - Saujon. Elle est typique des gares conçues par les ingénieurs des chemins de fer de l'état.

L'ensemble formé par le bâtiment principal, le local technique et sanitaire intégré dans l'enclos de la gare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 27 août 2002.






Plaisante randonnée (sans pluie)...

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Photos : YB/jfB