dimanche 31 mars 2013

LES FALAISES DE LA ROCHELLE UN DIMANCHE D'AVRIL...


LE DIMANCHE 7 AVRIL 2013,

les Mille-Pattes de Saintonge

ont organisé une journée
  
"RANDO SARDINADE"

sur les falaises de la Rochelle, avec vue sur l'île de Ré





Demandez le programme !
La randonnée de 13 kilomètres, a débutée du parking du belvédère au péage pour l'île de Ré, passage sous le pont pour accéder aux falaises de la Pointe de Queille, puis ils ont longé la Anse de Pampin jusqu'au parking de Beauséjour, là ! ils ont quitté les falaises et bifurqué en direction de l'Houmeau tout en longeant le marais de Pampin (riche en bestioles de toutes sortes, notamment des foulques macroules). Avant de remonter en direction du Puits Fontaine de Grimeau, ils se sont arrêtés à l'église de l'Houmeau (dommage ! messe), puis ont rejoint le petit Plomb, Lauzières (Chapelle Notre-Dame), la Bourelle, la Pointe du Plomb, le port du Plomb et ils sont repartis en direction du restaurant en passant par la Anse de la Fertalière.
Après le repas, il ne restait que 2,5 kilomètres pour rejoindre le point de départ (les voitures), juste ce qu'il fallait pour digérer...



 








Église Sainte-Anne de l'Houmeau du XVIIe et XIXe siècles


 Clocher mur de l'église Sainte-Anne de l'Houmeau



L’HOUMEAU



À DÉCOUVRIR :

Les falaises, le marais de Pampin, , la fuie cylindrique du domaine de Beauséjour du début du XVIIe siècle, le parc de l'ancien séminaire, l’Église Sainte-Anne du XVIIe et du XIXe siècles, la chapelle Notre-Dame de Lauzières, la fontaine de Grimeau , le port du Plomb.



Ce nom pourrait être issu du mot saxon « home » et les nordiques en posant le pied sur son sol, en ce temps là boisé de forêts très près de l'échouage du Plomb, y établirent leur «home», endroit agréable de repos.



En 1741, sur le registre de l'état civil du moment tenu par le clergé, on peut y lire régulièrement L'Hommau, puis en 1745, il est possible de lire Loumeau, puis indifféremment Lommeau ou L'Hommeau ou L'Ommau. Il faut attendre 1789, pour retrouver plus régulièrement et définitivement, l'orthographe actuelle de L’Houmeau.

Déjà fréquenté par nos ancêtres à la Préhistoire (des pointes de flèches en silex ont été découvertes), le territoire de L’Houmeau accueille plusieurs établissements gallo-romains, vraisemblablement destinés à la production de vin, ont été découverts sur la commune. C’est le cas sur les sites du Haut de Pampin et de Monsidun, tous deux situés sur la falaise au-dessus du marais du Plomb (ou de Pampin) et datant du IIe siècle.

La mer baignait probablement, dans l’Antiquité, toute cette vallée qui va de la côte actuellement à Monsidun.

Au moyen âge, les Normands s'installèrent dans l'anse du Plomb, y créant un échouage capable d'abriter leurs drakkars et à proximité, des installations de repos pour les équipages. Vers les années 800, ils occupèrent les coteaux boisés, qui à l'époque, dominaient

le port du Plomb

Ainsi la région fut probablement une base de départ, une tête de pont, pour leurs expéditions et pillages dans ces riches régions d’Aunis et de Saintonge. 

L’ÉGLISE SAINTE-ANNE


La paroisse de l’Houmeau ne fut créée qu'au XVIIème siècle, par démembrement de celle de Nieul. La chapelle Sainte-Anne était sortie si ruinée des guerres de Religion qu'en 1652 le curé et les paroissiens avaient dû emprunter un appentis pour y faire le service. Une dizaine d'années plus tard, une petite église avait pu être reconstruite, " assez belle et suffisante ".
Elle reçut diverses transformations au XIXème, siècle : l'architecte Massiou construisit le clocher-arcade de la façade en 1867.

Intérieur : Une statue de sainte, en bois peint, provient peut-être de l'ancien prieuré Sainte-Quiterie-de-l’Ajonc.



ANCIEN DOMAINE DE BEAUSÉJOUR
 
Le domaine comprend : L’actuelle mairie (demeure du XVIIIe siècle), un colombier de plus de quatre siècles, un ancien séminaire (devenu laboratoires CNRS et Ifremer) et un vaste parc qu’un armateur Rochelais, associé d’Alcide d’Orbigny, aménage au XIXe siècle en faisant rapporter par navire, des graines et plants exotiques qui donnent tout son cachet à l’actuel parc municipal…


 
 

COLOMBIER DE L'ANCIEN DOMAINE DE BEAUSÉJOUR DE PLUS DE 
QUATRE SIÈCLES (1604/1605)
 



LA FONTAINE DE GRIMEAU


La fontaine de Grimeau, située entre Lauzières et L'Houmeau existe depuis le XIIIe siècle,  elle a été entièrement refaite au cours du XVIIe siècle.

Il est possible de voir juste à côté le début d'un aqueduc romain.

AQUEDUC DU TRÉPIED DU PLOMB

 Aqueduc souterrain probablement construit vers 1625-1627 et alimentant l'eau de la fontaine de Grimeau au port du Plomb (commune de L'Houmeau).

Cette conduite approvisionnait en eau douce les nombreux navires mouillant au

Port du Plomb.




LA CHAPELLE NOTRE-DAME DE LAUZIÈRES 





PORT DU PLOMB


Plus ancien port d’Aunis, dès l’antiquité le havre du plomb était fréquenté.

À partir du XIIIe siècle barques et bateaux à faible tirant d’eau venaient charger le sel et le vin d’Aunis et de l’Isle de Ré à destination des ports des Flandres et d’Angleterre.





MOULIN DU PLOMB (dit de la seigneurie)

Situé face à l'île de Ré et au pertuis Breton, ce moulin fait partie des moulins les plus anciens d'Aunis, il est daté de 1579.





Oeuvre d'art éphémère.

L'art éphémère est une forme artistique, présente surtout dans l'art contemporain (mais pas exclusivement), il joue non pas sur la pérennité de l'œuvre, ce qui est la règle générale, mais sur la brièveté, son caractère provisoire et souvent la mise en scène de l'artiste lui-même dans l'œuvre.

Paradoxes : Cette forme d'art est récente "par définition", ne laissant pas de trace directe, les formes anciennes ne nous sont connues que par des pratiques ayant survécu dans des civilisations primitives.
Le désir de laisser le moins de traces pérennes possibles de son oeuvre demeure paradoxal pour un artiste...







* *
 * 

Photos : BM/jfB

samedi 30 mars 2013

SAINTES (Capitale de la Saintonge)...




Le groupe des 

Mille-Pattes de Saintonge

"dit du jeudi"

a quitté pour une matinée, ses terres Pontilabiennes,

 pour randonner à la capitale 

"SAINTES"...




Une partie du groupe devant les ruines des thermes de Saint-Saloine

 File:Blason ville fr Saintes (Charente-Maritime).svg
 Blason de la ville de Saintes
-
Arrosée par la rivière Charente où la cité se développa primitivement sur la rive gauche du fleuve, la commune de Saintes devient capitale de la province de Saintonge jusque sous l' ancien Régime avant d'être désignée préfecture du département de la Charente-Inférieure lors de la réorganisation territoriale de 1790.  Finalement supplantée par La Rochelle en 1810, elle est reléguée au rang de sous-préfecture du département mais conserve par compensation son rôle de chef-lieu judiciaire départemental. De plus, la ville voit croître son influence économique dans le dernier tiers du XIXe siècle lorsqu'elle est choisie comme siège du VIIIe arrondissement des chemins de fer de l'État.
Saintes est également devenue, grâce à un important ensemble patrimonial Gallo-Romain, Médiéval et classique, une ville touristique fréquentée (notamment par les mille-pattes de Saintonge), est affiliée au  réseau national des villes et pays d'art et d'histoire depuis 1990. 



L'Abbaye aux dames est fondée en 1047. L'église abbatiale Sainte-Marie, largement reprise au XIIe siècle, est dotée d'une façade tripartite caractéristique du style Roman Saintongeais.


La Cathédrale Saint-Pierre avec sa silhouette massive et son clocher coiffé d'un dôme en cuivre, culmine à 58 mètres.

 

La Basilique Saint-Eutrope occupe une place prépondérante. Édifiée dès 1081, elle est alors une étape pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Son clocher surmonté d'une flèche flamboyante date du XVe siècle et est dû aux libéralités du roi Louis XI.


L'Amphithéâtre Romain de Saintes, construit sous le règne des Julio-Claudiens.



Du haut de la chaire, homélie emphatique de Pauline à l'intention des brebis égarées...

* *
*
Photos : JPB

mardi 5 mars 2013

ÉCOYEUX (l'église, les châteaux, le bramerit)...



C'est par une météo exécrable,
que ce matin 
dimanche 17 mars 2013, 
les mille-pattes de saintonge
ont foulé les terres de la commune 
d'Écoyeux.
Empruntant au départ, la route des pèlerins de  Saint-Jacques-de-Compostelle, la voie Romaine, les chemins dans les bois, les sentiers et les layons.

 

Pour certaines/certains Mille-Pattes, un retour...
En effet ! il y a quelques mois, le 21 septembre 2012 exactement, les Mille-Pattes de Saintonge ont eu la chance et le privilège de survoler cette sympathique commune Saintongeaise en ULM.

Le village tirerait son nom de la villa du gallo-romain Escoïus.
On trouve les graphies "Escoyeux" - "Escoyeulx".
-
Le Bramerit vient des collines de Saint-Hilaire-de-Villefranche irriguant la commune d'Écoyeux au passage et conflue dans la Charente à Coulonges près de Saint-Savinien. 
Sa longueur est de 24 kilomètres.
-
Le Bramerit a trois affluents :

Le ruisseau de Fontvieille, de 3,8 km de long, sur les deux communes de Fenioux et Grandjean.
Le ruisseau du Sauvaget, de 3,1 km de long, sur les communes de Grandjean et Taillant.
Le bief, le vieux ruisseau, de 2,1 km de long, à Saint-Savinien. 
 

Le 22 août 1500, Charles de Coëtivy, comte de Taillebourg et prince de Mortagne-sur-Gironde, autorise Pierre de Polignac, chevalier et seigneur d’Écoyeux et de Vénérand, à tenir trois foires annuelles : La première, le 8 août - La seconde, le 11 novembre et la troisième, le 3 février.

En 1652 une épidémie de peste tue 132 habitants. C'est peut-être la raison pour laquelle on trouve des traces de départs vers la Nouvelle-France (le Québec). Un couple d'alors, Vivien Jean et Susanne Hérault, ont trois fils qui partent vers ces nouvelles terres. Le nom du hameau "Vivien Jean" trouve donc son explication ici.

L'état des paroisses de 1686 nous donne Louis Chesnel, chevalier, comme seigneur de cette paroisse d’Escoyeux de 208 feux dont la terre produit des grains et du vin. Les bois appartiennent au seigneur.

Le 4 décembre 1700, Philippe V, petit-fils de Louis XIV, part de Versailles pour rejoindre le trône d'Espagne. À 17 ans, il y prendra la succession de son grand-oncle Charles II d'Espagne mort le 1er novembre. L’équipage et la suite du futur roi Philippe V d’Espagne se composaient de 33 carrosses, 27 fourgons, 50 chariots et 174 chevaux. Le futur souverain s'arrêtera à Écoyeux le jeudi 23 décembre 1700 à l'hostellerie de l'Ecu.



Durant cette randonnée de seulement 13 kilomètres, nous avons monté à 92 mètres au dessus du niveau de la mer, qui d'ailleurs (et tant mieux) était basse à 14h11.
Donc ! aucun risque de mouiller nos chaussures (enfin ! par la marée)...
-

En cette Saint Patrice, pas un seul mille-pattes n’avait
 oublié son gobelet et ! très honnêtement, de 9h00 à 11h00, elle fut bien arrosée… Je ne crois pas exagérer en disant 10 millimètres. D’accord ! çà vous semble peu pour que la fête soit réussie, mais nous, nous l’avons trouvé très généreux… Surtout ! qu’il avait commencé l’aspersion en fin de nuit.
En ce dimanche 17 mars 2013 Saint Patrice, rien à dire, un bel arrosage, 23 millimètres de pluie sont tombés d’hier soir à 17h00 aujourd’hui.
Nous avons rencontré Jupiter, Dieu Romain du ciel, pendant que nous pensions rencontrer Bacchus…


* *
 * 

Le 7 avril 1881 l'abbé Braud, prenant ses fonctions à Écoyeux, dresse un portrait peu amène de l'église et de la sacristie. 
À ses yeux, l'état spirituel de la population ne vaut guère mieux.  
  

L'église Saint-Vivien.

 L’église romane Saint-Vivien d’Écoyeux fut construite en style roman au  XIIe siècle et fortifiée au XVe siècle.

Elle dispose des espaces habituels à sa morphologie et à sa fonction d'édifice cultuel : Une nef suivie d'un carré sous clocher et d'une abside en cul de four, mais elle conserve également de son utilisation défensive des traces significatives comme ces échauguettes, ces crénelages et ce chemin de ronde qui se développe autour de l'édifice et en altère les proportions, comme ces tourelles d'angle à poivrière juchées sur les contreforts ou cette tourelle d'escalier à meurtrières.
L’œil habitué au schéma classique des églises romanes, doit donc, derrière cet appareil sur-imprimé sur la réalité, retrouver les motifs familiers du portail à voussures (aux claveaux*, ici richement décorés de palmettes et de fleurs) flanqué de ses baies aveugles, de la corniche à modillons, du recoupement vertical en trois zones par les colonnes, du second registre avec son ouverture à plein cintre et ses colonnettes d'encadrement.
L’abside, mise-à-part sa surélévation à usage de chambre de refuge, a mieux conservé son caractère traditionnel avec la composition étudiée de ses panneaux de maçonnerie délimités par ces hautes colonnes aboutissant à une corniche à modillons en bec de flûte et cadrant une fenêtre à plein cintre, à colonnettes et pointes de diamant tandis que la partie supérieure accueille une arcature décorative de petits cintres posés sur de fines colonnettes .
Le clocher, massif et de plan carré, montre une souche dotée de colonnettes à ses angles. L'intérieur est d'une grande sobriété.

Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 janvier 1907.

 *Claveau : Pierre taillée en forme de coin.


Le château vieux, qui est devenu la mairie.

 


Marc-Henri Évariste Poitevin dit Goulebenéze, le barde charentais, un temps propriétaire de ce Château qui venait de sa mère, Néhomaïe Hiblot dont la famille l'avait acheté en 1856 aux Normand d’Authon. 
Le Château d'Écoyeux est également connu sous le nom de Château de Polignac.
Il s'agit du château neuf du  XVII e siècle, alors que le château vieux est l'actuelle mairie d' Écoyeux.
Construit par Louis de Polignac, seigneur d'Écoyeux au début du XVIIe siècle comme l'attestent des marchés de construction passés en 1614.
Le château n'a jamais été achevé et seule une moitié du corps de logis prévu a été construit. Il n'a pas été habité par ses propriétaires successifs.
Il est vendu le 22 fructidor de l'an XII (du calendrier républicain, correspondant aux années 1803 et 1804 du calendrier grégorien. Cet an a commencé le 24 septembre 1803 et s'est terminé le 22 septembre 1804) au baron Normand  d'Authon dont le fils s'y installe en 1835, fait quelques travaux, mais ce n'est qu'en 1952 que le nouveau propriétaire commence son sauvetage.

Il a été inscrit monument historique le 27 octobre 1971
 
Une vue d'Écoyeux (d'ULM)


 

-




 Afin de mieux apprécier les photos, cliquez gauche sur l'une d'elle...

- o -
 
À LA DÉCOUV' VERTE DES PLANTES SAUVAGES DE CHARENTE-MARITIME.




LE GOUET D'ITALIE

ARUM ITALICUM (Large Cuckoo Pint).

Famille : Aracées

Autres noms : Oreille d'âne, Gouet italique, la calla des bois, la chandelle-de-louc, pois-d'serpent, raisin-de-chin...

Floraison : D'avril à Septembre.

Histoire/Caractéristique : Les fruits sont des baies d'environ 1 cm de diamètre, rouge à maturité, très toxiques, ainsi que le reste de la plante, comme l'attestent les appellations régionales évocatrices (Chandelle-de-louc, Pois-d'serpent et Raisin-de-chin)...
L’arum d’Italie ou gouet d’Italie est une plante appréciée pour son feuillage décoratif et ses inflorescences. Ses grandes feuilles vertes marbrées de blanc, de 30 à 35 cm en forme de fer de lance, apparaissent en hiver et persistent jusqu’en mai. En juin, une grande spathe blanc-verdâtre de 15 à 40 cm de long entoure un spadice jaune de fleurs minuscules odorantes. Les fleurs femelles sont les premières à être mûres, et restent fécondables un certain temps. En même temps, l'énergie de combustion due à la respiration est (exceptionnellement chez l'arum) non stockée mais éliminée sous forme de chaleur par la massue du spadice (jusqu'à 25 à 40°C). Ce dégagement de chaleur entraîne la formation de substances, d'odeur cadavérique, à base d'ammoniaque et d'amines qui attirent les mouches. Les mouches sont attirées par l’odeur, se glissent au centre de la spathe pour prélever le nectar, elles se couvrent de pollen et sont temporairement prisonnières. Elles sont ensuite libérées de la couronne de poils présente à la base et s’envolent vers une nouvelle spathe pour assurer la pollinisation.


Habitat : Terrains frais, ombragés et humides des bords de la mer de Charente-Maritime, jusqu'à l'horizon sub-montagnard. Altitude maximum découvert, 1700 mètres.
Fleurs : L'inflorescence se compose d'un spadice entouré d'une grande bractée jaunâtre ou jaune-vert. Les fleurs, très petites, sont mono-sexuelles avec les femelles disposées dans la partie basse du spadice et les mâles dans la partie la plus élevée.
Feuilles : Se reconnaît à ses feuilles de forme triangulaire, assez grandes et d'une couleur vert intense, à veines blanchâtres très marquées. Les jeunes feuilles apparaissent à l'automne ; elles ont d'abord une forme ovale, sans oreillettes bien définies à la base. L'inflorescence des Aracées est particulière, avec un axe central charnu, en forme de massue (spadice), entouré par une feuille florale transformée en cornet (spathe).
Commentaires : Vit en colonies nombreuses. L'arum était considéré comme une plante magique, chassant les mauvais esprits.
Usage santé : La plante contient des substances antirhumatismales, expectorantes, du catarrhe des bronches et adjuvantes dans les affections des premières voies respiratoires. Autrefois, les femmes faisaient préparer de l'eau distillée de racines d'arum, qui avait pour vertu de les embellir et de faire disparaître les rides du visage.
Usage culinaire : Attention!! toutes les parties de la plante sont toxiques. Tubercule toxique à l'état frais, comestible après épluchage et ébullition en plusieurs eaux. On en aurait tiré une fécule pour faire du pain sous la révolution. A servi à l'alimentation des porcs.
Attention à la grande toxicité de la plante fraîche (surtout les feuilles et les fruits) qui serait due à une substance chimique proche de la conicine qu'elle contient.

Proche du GOUET D'ITALIE : Le GOUET NÉGLIGÉ, mais feuille d'un vert plus pâle ou GOUET TACHETÉ, très rare en Charente-Maritime.

 
  

Photos : jfB