lundi 22 juillet 2013

QUAND LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE RANDONNENT SUR LE FLEUVE CHARENTE...



 QUAND LES MILLE-PATTES RANDONNENT SUR L'EAU...



Dimanche 28 juillet 2013
Les Mille-Pattes de Saintonge ont organisé une matinée 
"CANOË"

Les équipages de rameurs, ainsi que les équipages de ramiers ont canoté toute la matinée,
 accompagnés et encadrés par un guide d'exception, 
Un Capitaine au long cours 
Le Commandant du "T'as qu'à ramer",
J'ai nommé ! Pierre Brienne...
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Cette matinée dite (pas gaie) était placée sous le signe de la bonne humeur et de la convivialité pour un coût relativement abordable...
(deux cent dirhams les 2 heures soit 18 €uros)

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Sont appelés canoës sit-on-top, les canoës double coque percés de trous permettant l'évacuation automatique de l'eau. Canoës polyvalent de randonnée mer, plan d'eau et rivière, ils sont robustes, maniables, stables et confortables.






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Photos : YB/PB/jfB

dimanche 14 juillet 2013

SAINT-LAURENT-DE-LA-PRÉE PAR LA RIVE DU FLEUVE CHARENTE - (DÉPAYSEMENT ASSURÉ)...


Lors de cette randonnée dominicale,

les Mille-Pattes de Saintonge

   recherchaient le dépaysement.

Et bien !! ils l'ont trouvé, d'ailleurs ! ainsi que le soleil...


 La randonnée débuta du Pont de Charras (ancienne route de La Rochelle), atteignit la rive droite de la Charente (le chemin de halage) par le passage sous la 4 voies, partit dans le marais pour accéder à au village de Saint-Laurent-de-la-Prée (visite de l'église), puis prit la direction de la Haute et la Basse Roche pour rejoindre à nouveau le chemin de halage de la Charente (à la hauteur des carrelets) entre la Fontaine et Fort Lupin (situés sur l'autre rive)...
13 kilomètres sous un soleil de plomb
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Remerciement à Mr Massé pour sa disponibilité et sa gentillesse.
Il a contribué à la réussite de cette matinée en nous ouvrant l'église Saint-Laurent.  




Douce et salée, la Charente (en Saintongeais : la Chérente) est un fleuve Français prenant sa source à  Chéronnac dans le département de la Haute-Vienne (Limousin) à 295 mètres d'altitude. Longue de 381,400 km avec un débit de 49 m3/s (à Chaniers), elle est navigable grâce à 21 écluses dont 2 sont classées maritimes. Après la Haute-Vienne, elle traverse ensuite les départements de la Vienne, de la Charente et de la Charente-Maritime avant de se jeter dans l'Océan Atlantique entre Port-des-Barques et  Fouras par un large estuaire.
La basse vallée de la Charente (La Charente salée) commence au site fluvial de Saint-Savinien qui était encore au XIXe siècle un important centre de batellerie sur le fleuve. Saint-Savinien est situé au point où la marée se fait encore nettement sentir pour supporter la navigation maritime mais pas assez cependant pour permettre l'accès aux navires modernes dont le tirant d'eau a considérablement évolué.


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Chaque édifice se visite selon ce qu'il est...
L'Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-de-la-Prée est une église, pas un château, pas un musée.
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Époque préromane Xe et XIe siècles, XIIIe et XVe siècles, fin du Moyen Age et XVIIe.
Les deux murs nord et sud de la nef primitive sont nettement préromans avec chacun, trois petites fenêtres aux cintres monolithes.
Côté Sud, une étroite chapelle romane possède son sol d'origine, en dessous du sol de la nef.
Le portail et la façade peuvent être datés du XIIIe siècle.
Au XIIe siècle, un clocher à base carré a remplacé un petit clocher mûr situé sur la nef encore visible.
Ce n'est qu'en 1315 que la chancellerie de France fera mention de la terre de Saint-Laurent, en 1610 la cure est unie au collège des jésuites de Saintes.
L'église subit aussi les effets de la révolution de 1789 et devint, pour un temps, « temple de décadaire* » à la suite de la déchristianisation révolutionnaire. C'est ainsi que le tribunal de Rochefort envoya 11 prêtres du département à la guillotine.
Quelques modifications, de la fin du XIVe siècle, ne l’ont pas embellie.
Mais voici qu'en 1930, l'abbé Ginisty, curé d'alors, redonne au vitrail de la chapelle de la Vierge ses dimensions d'origine.
En 1950 l'abbé Travers, à son tour, fait aménager les vitraux de la verrière du chœur et celui de Sainte-Cécile au-dessus du grand portail.
En 1960 l'abbé Bourseau fait mettre en place tous les vitraux de la partie nord.
En 1998, la Municipalité entreprend un programme de mise en valeur du patrimoine architectural, engagé par la communauté des Communes du Pays Rochefortais. Ces travaux de rénovation de l'église comprennent la mise en état complète du bâtiment (extérieur et intérieur) avec drainage sur le pourtour, la démolition de la sacristie et son réaménagement à l'intérieur de l'église, des travaux de mise en valeur des vitraux (verrière du Chœur). La maîtrise des travaux est assurée par Monsieur Boissière, architecte des bâtiments de France.
Il faut noter aussi, à gauche du chœur, la statuette de Notre-Dame des enfants, autrefois vénérée par les frères hospitaliers de La Rochelle qui possédaient des biens à Saint-Laurent. Elle représente la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus sur son bras gauche tandis que le petit Jean-Baptiste, assis à ses pieds, somnole, la tête appuyée sur son genou droit. C'est une œuvre d'art, en terre cuite émaillée du XVIe siècle, classée monument historique. Le tabernacle et le retable du Maître Autel sont du XVIIIe siècle (également classés).
Dans la chapelle sud, les fonds baptismaux et une statue en bois du XVIIIe siècle représentant le père de Monfort qui, de décembre 1714 à janvier 1715, vint à Saint-Laurent et à Fouras prêcher une mission; un calvaire érigé à « La Croix des Joncs » à proximité du lieu-dit «Le Bois », ancienne seigneurie d' « Alexandre de Carlu », rappelle son passage sur notre paroisse. Sa fille morte à 18 ans a sa pierre tombale sur le côté gauche de l'autel de la Vierge.
Trois cloches appellent à la prière. La première date de 1864, remplaçant celle de 1770 qui, cassée, dut être remplacée. Les deux autres ont été baptisées par Monseigneur Verdet, alors évêque de La Rochelle et de Saintes.
« Que les sonnailles de ces cloches fassent raisonner et rythmer vos enjambées jusqu'au point de retour bien mérité ».


*Décadaire : Relatif à la décade du calendrier républicain.
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Lors de la reconnaissance, nous avions eu la chance d'apercevoir une vingtaine d'Avocettes, malheureusement, dimanche, aucune.

- Avocette élégante -


L'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) est la seule espèce d'avocette vivant en Europe. 

Taille : 42 à 45 cm - Envergure : 77 à 80 cm - Poids : 250 à 400 g - Longévité : 25 ans

Elles fréquentent les estuaires, les baies, les marais salants et autres zones humides à la recherche de crustacés, de larves et de vers, grâce à leur long bec, effilé et sensible.  

L'avocette élégante bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Elle est inscrite à l'annexe I de la directive oiseaux de l’Union Européenne. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les oeufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.




  Afin de mieux observer les photos du blog, à l'aide de la souris, cliquez gauche sur l'une d'elle...




Photos : YB/jfB

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mardi 9 juillet 2013

- PROGRAMME DES PROCHAINES RANDONNÉES POUR LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE, AVEC REGROUPEMENT SOUS LE MARRONNIER DE LA LIBERTÉ À PONT L'ABBÉ D'ARNOULT -


PROGRAMME DES ACTIVITÉS
POUR
« LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE »

(JUSQU’AU 6 OCTOBRE 2013 INCLUS)
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En plus des marches hebdomadaires les jeudis matins (environ 1h30/2h00).
Nous vous proposons !

 - Le dimanche 21 juillet 2013 – Randonnée d’environ 12 km, dite 
« des bords de Charente à Saint-Laurent-de-la-Prée ».

-          Le dimanche 4 août 2013 – Randonnée d'environ 12 km
  « de Saint-Vivien d’Aunis à Salles-sur-Mer ».

-          Le dimanche 18 août 2013 – À l’occasion du Prix des Mille-Pattes, petite randonnée matinale (d’1h30 environ) au bord de l'eau et visite des nouvelles installations de l’hippodrome de Royan/La Palmyre (possibilité de se restaurer tous ensemble au restaurant de l’hippodrome).

-          Le dimanche 1er septembre 2013 – Randonnée en compagnie d’un Baudet du Poitou et visite de l’asinerie  de Dampierre-sur-Boutonne 
(journée avec pique-nique tiré du sac à dos).

-          Le samedi 7 septembre 2013 – Présence des Mille-Pattes de Saintonge au forum des associations à Pont l’Abbé d’Arnoult.

-          Le dimanche 15 septembre 2013 – La Chapelle-des-Pots (l’autre circuit, le circuit ouest).

-         Le vendredi 20 septembre 2013 – Randonnée nocturne au clair de lune dans le marais saintongeais afin d’observer la faune et peut-être d'apercevoir un "Dahu Saintongeais", espèce sur le déclin. Particularité du Dahu Saintongeais : Ses pattes sont plus courtes d'un côté que de l'autre, ce qui lui confère une aptitude exceptionnelle sur les versants des coteaux de notre région, bien que condamné à ne progresser que dans un seul sens
(pique-nique "dit réveillon", tiré du sac dos)

-          Le vendredi 4 octobre 2013 – Assemblée Générale des Mille-Pattes de Saintonge à 20h30 salle des Aînés à Pont l’Abbé d’Arnoult.

-          Le dimanche  6 octobre 2013 – Randonnée des 9 moulins d’Authon/Aujac  d’environ 12 km avec visite privé du Grand Moulin (journée avec repas au restaurant).


Les rendez-vous (jeudis et dimanches) : 
Toujours sous le marronnier de Pont l’Abbé d’Arnoult.

Le blog : lesmillepattesdesaintonge.blogspot.com
Email : jf@saintongealim.com



Schéma de la morphologie du Dahu de Saintonge...

lundi 1 juillet 2013

ROCHEFORT-SUR-MER SUR LA RIVE DROITE DU FLEUVE CHARENTE, CITÉ FLUVIALE PAR EXCELLENCE...



LA RANDONNÉE PÉDESTRE, 
 DU
DIMANCHE 7 JUILLET 2013...




 A PERMIS
AUX
 MILLE-PATTES DE SAINTONGE
 DE DÉCOUVRIR OU DE REDÉCOUVRIR UNE PARTIE 
DU 
PATRIMOINE ROCHEFORTAIS.



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LE BOULEVARD DU MILLE-PATTES A ÉTÉ BAPTISÉ AINSI EN HOMMAGE AUX BONHOMMES QUI MAINTENAIENT LES DIRIGEABLES EN L'AIR...
" Le dirigeable représentait le corps du myriapodes et les jambes des bonhommes,  les pattes"
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Programme de cette matinée
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Franchissement de la Charente par le Pont Transbordeur - Passage sous le viaduc de Martrou, (pont moderne de 41 mètres de haut) - Église Notre-Dame (dite vieille paroisse) - Guérite (dite l'échauguette) - Hôtel des Postes de Rochefort - Église Saint-Louis - Théâtre - Place Colbert, (coeur historique de la ville) - Porte de l'Arsenal (aussi appelée porte du Soleil) - Maison du Roy - Tour des Signaux - Bassin de Bougainville et le Pont basculant de Papenbourg - Port de plaisance - Corderie Royale - etc, etc...
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Randonnée de 12 kilomètres seulement...
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Aller/retour par la nacelle du transbordeur 
(2.20 €uros par personne si groupe de plus de 15 - Moins de 15 personnes : 2.40 €uros )...





PONT TRANSBORDEUR

Les travaux du pont transbordeur en vue de remplacer un bac (insuffisant pour le trafic) commence en mars 1898 pour se terminer en juillet 1900, sous la direction de Ferdinand Arnodin.
Le pont est inauguré le 29 juillet 1900, après 27 mois de travaux. Il aura coûté 586 500 francs de l'époque, et est prévu pour transporter à chaque traversée, 9 voitures à cheval à 2 attelages et 50 piétons ou bien 200 piétons seuls. Sa capacité est de 14 tonnes. La traversée dure, hors temps d'embarquement et de débarquement : 75 secondes.
Il est fondé sur 8 piles en maçonnerie, d'une profondeur de 19,5 mètres sur la rive Nord (Rochefort) et 8,5 mètres sur la rive Sud (Échillais), sur lesquelles reposent 4 pylônes métalliques hauts de 66,25 mètres
Un tablier de 175,50 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux où circule le chariot, relie ces 4 pylônes entre eux. L'espace entre les piles est de 129 mètres et l'espace de quai à quai de 150 mètres.


Source photo : www.toutlecine.com
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De mai à août 1966, le transbordeur sert alors de décor à la scène inaugurale du film de Jacques Demy, "Les Demoiselles de Rochefort" où l'on voit arriver la caravane foraine traversant la Charente, et où la nacelle suspendue fait office de plateau pour une composition chorégraphique.
En 1975, un budget de 1,4 million de francs est alloué en prévision de sa démolition. Mais le 30 avril 1976, le pont sera sauvé grâce à sa classification comme monument historique, et échappera ainsi à la destruction. 


ROCHEFORT-SUR-MER

Rochefort, cité fluviale par excellence est située dans une boucle du fleuve Charente auquel elle doit sa création. Entièrement sur la rive droite, ce qui la place dans l'ancienne province de l' Aunis. La cité de Colbert est une «ville nouvelle» du XVIIe siècle qui doit sa création en 1666 pour les besoins de la Marine de guerre, à l'implantation d'un arsenal maritime et militaire dont l'ambition était d'en faire le plus grand et le plus beau du royaume de France.
Rochefort était une partie de la ligne de défense de la côte d'Aunis et de Saintonge et de la vallée de la  Charente. Le château de Rochefort, isolé dans la boucle de la Charente n'a apparemment pas joué d'autre rôle que celui de surveiller le fleuve et de percevoir des droits sur le trafic fluvial. Il a cependant été attaqué et repris ou racheté plusieurs fois au cours des siècles.


Source photo : www.toutlecine.com
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 La place Colbert (centre vital de la ville), notoirement connue grâce au film
(de Jacques Demy de 1967) 
Les Demoiselles de Rochefort  
Pendant de nombreuses années, la place possédait un bassin carré au milieu, aujourd'hui disparu.

Le saviez-vous ? 
  
- La Fayette est venu à Rochefort pour prendre le commandement de son navire et embarquer 
le 20 mars 1780 pour l'Amérique. 
Il aurait séjourné dans une chambre du premier étage. 
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- Napoléon est venu à Rochefort une première fois les 4 et 6 août 1808. Embarqué avec Joséphine à Sainte-Hippolyte, il arrive par le fleuve sur les quais sous les acclamation. Reçu par le vice-amiral Martin, premier préfet maritime, il réside avec Joséphine à l'hôtel de la Marine et va visiter Fort Boyard dont il avait ordonné la construction en 1801, alors qu'il était premier consul. Il n'est pas impossible qu'il soit déjà venu à Rochefort à cette occasion. Il revient une seconde fois le 3 juillet 1815, en attendant que 
les deux frégates la Saale et  la Méduse  ne le prenne pour forcer le blocus au large de l'Île d'Aîx.
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- Victor Hugo est venu à Rochefort avec Juliette Drouet afin de visiter la région en septembre 1843. C'est au Café de l'Europe, (Café de la Paix), qu'il a appris en lisant le journal - Le Siècle - la noyade de sa fille Léopoldine et de son gendre, et qu'il a écrit son magnifique poème: "Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai, vois-tu, je sais que tu m'attends..."




L'HERMIONE

L’Hermione était un navire de guerre Français en service de 1779 à 1793. C'était une frégate dite de 12 (en référence au calibre de ses canons), portant 34 canons. Elle faisait partie des frégates de la classe Concorde, construites à partir de 1777 à l'arsenal de Rochefort.
Elle est connue pour avoir conduit le Marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780, lui permettant de rejoindre les insurgés Américains en lutte pour leur indépendance.
C'est la seconde frégate portant ce nom Mythologique dans la Marine française. Une troisième Hermione a été construite sous le Premier Empire à l'arsenal de Lorient par la société des frères Crucy.
L’Hermione est aussi un navire en construction depuis 1997, reconstitution de L’Hermione de 1779.

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Le climat de la Charente-Maritime est essentiellement de type tempéré.
Les raisons : l’influence du  Gulf Stream, l'anticyclone des Açores, l'influence du fleuve Charente et l’effet modérateur de la mer, le département bénéficie d’un climat océanique, plus doux et plus chaud, appelé climat tempéré océanique aquitain.



Les Mille-Pattes se jettent à l'eau pour une pose devant l'Hermione.



LA MAISON DU ROY

Cette demeure édifiée entre l'arsenal et la ville sur les ruines de l'ancien château féodal fut la demeure de l'intendant de la Marine et, à partir de 1781, celle du commandant de la Marine. Depuis trois siècles, elle a subi maints remaniements. Sa porte d'entrée monumentale, de 1716, a été déplacée après l'incendie de l'édifice en 1895, rue Toufaire, pour être dans l'axe de la rue de l'Amiral-Courbet, la seule de Rochefort qui ait conservé ses pavés.
La maison du Roy abrita a deux reprises l'Empereur Napoléon Bonaparte : la première fois en août 1808 pour visiter le fort Boyard en construction et pour dresser les plans du fort Liédot et la seconde, moins glorieuse, le 3 juillet 1815, lors de son départ sur l'île d'Aix avant son exil sur l'île Sainte-Hélène. En vérité, sa dernière destination volontaire sur le territoire et non sur une île sera Rochefort. Cependant, il se rendit le 8 juillet aux Anglais qui l'emmèneront sur sa terre d'exil depuis Fouras, qui est sa vraie dernière destination française mais non volontaire.
Depuis, la maison du Roy est devenue la préfecture maritime qui gère les côtes des Sables-d'Olonne jusqu'à Biarritz. En 2002,  elle ferme ses portes à la Marine (la préfecture maritime de Brest reprend le flambeau) et elle abrite désormais le Commandement des Écoles de la gendarmerie nationale depuis 2004.




LA TOUR DES SIGNAUX

La tour des signaux date de 1728. Elle constituait à l'origine le clocher de la première Église Saint-Louis, aménagée dans l'ancien prêche du seigneur de Cheusses, protestant, au moment de la fondation de la ville moderne. L'Église, desservie par les Lazaristes (Congrégation de la Mission), est dès 1723 « trop petite, fort basse et peu convenable pour un lieu si considérable. Les Lazaristes refusant de prêter serment à la constitution civile du clergé, la marine saisit leur église en 1791 afin d'en faire un entrepôt. Le titre paroissial est transféré à la chapelle du couvent des Capucins, qui, presque intégralement reconstruite à partir de 1835, devient l'Église Saint-Louis actuelle.
La tour des signaux et les bâtiments adjacents (restes de la première église) sont aménagés par l'armée. L'ancien clocher est étêté et un sémaphore, assurant les communications entre l'amirauté et la rade de la Charente, est installé sur la plate-forme sommitale. Malgré les évolutions technologiques, la tour est utilisée jusqu'en 1930, servant de réserve en cas de défaillance des autres moyens de communication. Elle reste propriété de l'armée jusqu'en 2002, puis est restituée à la ville, qui y aménage un espace multimédia en 2008.
Haute de 26 mètres, elle fut longtemps un des plus hauts bâtiments de la ville. De plan carré, elle domine les toits des immeubles de la rue Touffaire.

 
 

ÉGLISE NOTRE-DAME ( dite de la Vieille Paroisse)


 

LE KIOSQUE À MUSIQUE




ÉGLISE SAINT-LOUIS

L'église Saint-Louis est l'une des principales églises paroissiales de la ville de Rochefort. Comptant parmi les rares témoignages de l'architecture néo-classique du département, sa construction est effectuée sous la direction de l'architecte Félix Garde en 1835.
L'une des chapelles latérales abrite le tombeau de l'intendant de la marine et de la généralité de La Rochelle  Michel Bégon, qui contribua à l'embellissement de la cité à la fin du  XVIIe siècle.
L'église Saint-Louis est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 
le 22 juin 1987. 
GUÉRITE (dite l'échauguette)
Les remparts ont été conservés sur de vastes portions malgré l'ordre de démolition en 1923. On peut notamment admirer devant le cours Roy-Bry, 
une guérite en pierre de forme pentagonale portée sur culot lisse. 
Il ne faut pas l'appeler l'Échauguette, mot à réserver au vocabulaire des châteaux-forts. Les fortifications bastionnées (c'est le cas pour Rochefort) ont des guérites en pierre, selon tous les documents de Vauban.



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LA GOUTTE DE LAIT







LA CORDERIE ROYALE

Pendant près de deux cents ans, le bâtiment long de plus de 370 mètres fut utilisé pour réaliser 
les cordages de la marine royale.
Elle est l'un des bâtiments les plus importants de l'arsenal et ce fut l'un des premiers construits lors de la création de la ville en 1666. L'architecte de la corderie fut François Blondel qui lança les travaux en mars 1666. Envoyé aux  Antilles, il ne put constater le résultat de ses plans.
La réalisation ne fut pas simple en raison du terrain. Situé à la bordure de la Charente, le sol est constitué d'une couche de vase épaisse de près d'une trentaine de mètres, parfois inondé d'une soixantaine de centimètres d'eau aux grandes marées. Avant la construction du bâtiment lui-même, il fallut donc surélever de quelques pieds(ancienne mesure de longueur qui valait 0,324 mètre) et établir un radier (type de fondation en forme de plancher renforcé) constitué d'un quadrillage de pièces de chêne de 30 centimètres de section enfoncé à 5 pieds sous la nappe phréatique. Ce n'est qu'une fois le radier terminé que commença réellement la construction, à l'aide de pierres calcaires des carrières proches de Crazannes. Afin de ne pas déstabiliser ce radeau flottant, la construction par les 700 ouvriers se fit de manière symétrique, le passage au niveau supérieur n'ayant lieu que lorsque les deux pans de mur avaient atteint le niveau.
Finalement, après plus de trois ans de travail, la construction s'acheva en juin 1669.

 

Une vraie belle et fortuite rencontre pour les mille-pattes sur la nacelle du transbordeur de Rochefort (17)...

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File:Blason ville fr Rochefort (Charente-Maritime).svg

Photos : jfB