jeudi 24 octobre 2013

RANDONNÉE EN BOUCLE JEUDI MATIN AU DÉPART DE PONT L'ABBÉ D'ARNOULT EN CHARENTE-MARITIME...


À DÉFAUT D'UN CICÉRONE POUR LES ACCOMPAGNER,

LES 18 MILLE-PATTES DE SAINTONGE

AVAIENT

JEUDI 24 OCTOBRE 2013

UN MAGNIFIQUE SOLEIL D'AUTOMNE


Boucle d'environ 12 kilomètres en passant par la Salle et Champagne...

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Photos : JPB



jeudi 17 octobre 2013

RANDONNÉE DOMINICALE À PONT L'ABBÉ D'ARNOULT POUR LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE...




DIMANCHE 20 OCTOBRE 2013

LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE

Fédération Française de Randonnée Pédestre

ONT ARPENTÉ LES SENTIERS DE LA CAMPAGNE
DE

Panneau de Pont-l'Abbé-d'Arnoult
(Charente-Maritime)

Pont l'Abbé d'Arnoult se situe dans l'ancienne province de Saintonge

 

Nous avons passé une très belle matinée. Pourtant le matin la couleur du ciel n'était pas très engageante et il faisait 7°, mais au fil de la matinée, la température est devenue de plus en plus agréable accompagnée d'un soleil printanier...

Circuit de 14,500 kilomètres dans la campagne Pontilabienne.

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Avant le décret du 2 mars 1962 qui lui a donné son nom actuel, la commune s’appelait simplement Pont-l'Abbé et durant la Révolution Française, Pont-Libre.
Par ordonnance du 13 novembre 1825, les anciennes communes de Saint-Michel-de-la-Nuelle (aujourd'hui St Michel) et de La Chaume furent rattachées à Pont-l'Abbé-d'Arnoult.





ÉGLISE SAINT-PIERRE DE PONT L'ABBÉ D'ARNOULT

Une église au XIIe siècle fut construite par-dessus une plus ancienne, dont les assises en moellons du XIe siècle sont toujours visibles. Classée monument historique en 1887. Elle possède un très beau portail roman. Le clocher actuel, qui se dresse au-dessus de la façade, est surmonté d'une flèche gothique. Il a remplacé au début du XVIe siècle l'ancien qui se situait à la croisée du transept. Après les guerres de religion, les abbesses de Saintes se chargent de la restauration du monument : le bras sud du transept devient chapelle gothique communiquant avec le prieuré, une absidiole est greffée sur le bras nord. Le clocher carré porte une flèche octogonale de style gothique flamboyant. La cloche date de 1607 et a été classée monument historique en 1908.


CANAL DE L'ARNOULT

L'Arnoult, sous l'Ancien Régime, nommée "Varse", est une rivière qui prend sa source à quelques kilomètres au sud-ouest de Saintes, au lieu-dit « La Fontaine de Révillés », à une altitude de 35 mètres, sur la commune de Rétaud. Plusieurs sources latérales alimentent l'Arnoult, qui prend son caractère d'écoulement permanent en aval de Rétaud. Lorsqu'il passe de la région des collines à celle des marais, il se transforme en un canal nommé «canal de Pont-l'Abbé-d'Arnoult» et se jette dans le canal de la Seudre à la Charente.
L'Arnoult était un ancien bras de mer, qui s'étend aujourd'hui, sur une quarantaine de kilomètres où se sont accumulés sédiments et matières organiques. La vallée de l'Arnoult est célèbre pour ses cultures maraîchères en particulier la monjhette (mot saintongeais souvent francisé en mogette) de Pont-l'Abbé-d'Arnoult. Ce haricot également appelé « rognon de Pont-l'Abbé-d'Arnoult » est particulièrement apprécié pour ses qualités gustatives.
Une dizaine de petits affluents viennent grossir les eaux de l'Arnoult, dont les plus importants sont :
le canal du Rivolet, le canal de Champagne, et le ruisseau de l'Arnaise.
La longueur de la rivière est de 40,5 km de la source à la confluence avec la Charente...
De 36 km pour l'Arnoult...
De 4,5 km pour la partie du Canal de la Charente à la Seudre...
Le bassin versant est de 290 km².
La pente générale est de 0,8 pour mille.
La pente est nulle dans la partie canalisée.
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LE PRIEURÉ
Il a subi au fil des années de nombreuses restaurations, mais son aspect actuel date des XVIe/XVIIe siècles.
Les vestiges des bâtiments comportent une porte et une tour de guet, restes des fortifications.




LE PORCHE

Il s'agit de deux tours cylindriques formant une porte de ville qui comportait une herse en fer fermant la ville. Il existait également des créneaux et des mâchicoulis qui ont été détruits :
c'est donc aujourd'hui un bâtiment tronqué.

 

LE LAVOIR

Rencontrer un lavoir en pleine campagne est chose courante. Celui de Pont l'Abbé d'Arnoult est au pied de petites falaises (Les Cadorettes) et semble être fin du XIXe ce qui est logique car comme bien des lavoirs, ils n'ont été construit qu'à partir du XVIIIe et XIXe.



LES CADORETTES AVEC LA CHAMBRE DE LA REINE

Mariée à Clotaire 1er en 538, Sainte-Radegonde devient reine des Francs au VIème siècle.
S’étant enfuie de la cour par peur de son mari, qui avait tué son père et son frère, la reine Radegonde trouve refuge à la Chambre de la Reine, grotte creusée par la mer dans d’anciennes falaises surplombant la vallée de l’Arnoult (les falaises des Cadorettes).
En 555, elle fonde à Poitiers la première Abbaye de femmes, actuel musée Sainte-Croix.


 


LES DOUVES

Pendant la guerre de Cent Ans, Pont l'Abbé devient une place forte. Le village s'entoure de murailles et de douves sèches.
Trois portes sont également construites, ce qui permet le contrôle à l'accès au village.

 

LES HALLES 
(les pauvres halles étayées depuis bientôt 6 ans)







LE CHÂTEAU DE LA CHAUME 
(ancien séminaire)

 

 


DOMAINE DE L'ABAUPINAIE




RENCONTRE IMPROBABLE AU DÉTOUR D'UN CHEMIN...
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Afin d'obtenir les photos en plein écran, 
cliquez gauche sur l'une d'elle...

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ET LES MOULINS À VENT DE LA VALLÉE DE L'ARNOULT ! 

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Sur vingt et un moulins à vent
 que comptait le début du XXe siècle, seulement neuf ont résisté à la démolition...
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- Moulin des Anglais : la construction date de 1854, c’est une des derniers moulins à vent construit dans la région. C’est une simple tonnelle, les portes à jambage et linteaux droits sont sans moulure. La toiture ou calotte a été refaite récemment en lames de bois. Toute activité a cessé après la dernière guerre.

- Moulin du Fort : Ainsi nommé en souvenir de l'ancien « fort des Anglais », signalé par Claude Masse mais inscrit également sur la carte de Cassini fin XVIIIe siècle. Il est construit sur un tertre. 
Les portes sont à voûte plein-cintre.
L’activité a cessé au début du XXe siècle.

- Moulin de la Garenne : Ce moulin est mentionné sur le plan de Claude Masse, ingénieur géographe du roi  Louis XIV, établi entre 1695 et 1720, ce qui permet de dire que sa construction est antérieure à la fin du XVIIe siècle.
Les portes sont basses avec linteaux droits monolithiques.
- Moulin noir : Il figure sur le plan de Claude Masse (1695/1720). Ses petites ouvertures semble indiquer une construction du XVIe siècle. La tonnelle est recouverte d’une toiture à deux pentes couverte de tuiles creuses. Il ne possède qu’une porte. En effet, il a subi une transformation importante : un tertre maintenu par un mur a été ajouté couvrant la base du moulin en pierres de taille. Une surévaluation en moellons a été effectuée. L’ancien rez-de-chaussée est devenue une cave qui offrait une sorti en cas de nécessité.
- Moulin de Brassaud : Sa construction, 1696, est gravée sur le linteau. La tonnelle est recouverte de tuiles. On peut voir quelques pierres de la couronne. Les couvertures sont à linteaux droits. L’exploitation aurait cessé vers le milieu du XIXe siècle. Il a été récemment dégagé de la végétation qui l’envahissait. 

- Moulin des Charrier : Il est un peu à l’écart de ceux précédemment cités. La tonnelle cylindrique est recouverte de tuiles creuses. Les portes ont un linteau droit. La particularité de ce moulin est de posséder des nids à pigeons. Rappelons que ce privilège était réservé aux seigneurs !
La date de 1777, gravée sur un linteau, correspond peut être à celle de sa construction. 

- Moulin de Paluaud : Sur la voussure de la porte la date de 1602 gravée est certainement en rapport avec l’année de sa construction. Les portes sont à linteau droit. Restaurée fin des années 1970, la tonnelle est en bon état. Elle est protégée par une toiture pointue à plusieurs pans.

- Moulins de Pipelé : Deux, distant d’une soixantaine de mètres l'un de l'autre, les dates des constructions sont difficile à définir plusieurs dates sont gravées. La plus ancienne est 1650. Là aussi, les tonnelles ne sont pas protégées des intempéries mais elle semble en assez bon état. Il reste quelques pierres des couronnes. Les portes sont à voussure plein cintre.

VOILÀ ! LE COMPTE Y EST... 
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Photos : AJ/jfB

jeudi 10 octobre 2013

GEAY EN CHARENTE-MARITIME



JEUDI 10 OCTOBRE 2013
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LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE

SONT ALLÉS RENCONTRER
  
LES GEXOISES ET LES GEXOIS...

Panneau de Geay 
 Geay est situé à peu près à égale distance de Rochefort (au nord-ouest) et de Saintes (au sud-est). 
D'une altitude moyenne de 25 mètres, Geay se situe entre le fleuve la Charente et le ruisseau le Bruant.

Geay est une des étapes du GR 360, sentier de grande randonnée.


Église Notre-Dame de l’Assomption de Geay.

Geay était une cure dépendant de l’abbaye auvergnate de La Chaise-Dieu, d’obédience  bénédictine, mais marquée par une application très austère de la règle. Cette sobriété a marqué l’architecture de l’église, dont le plan simple est cependant conforme aux modèles saintongeais. 
On peut comparer son profond chevet polygonal à trois registres d’arcatures superposées à ceux de Rétaud et Rioux dont il diffère cependant par une grande retenue et le raffinement de l’ornementation.
La façade occidentale est, elle, d’une grande austérité, rythmée seulement par quatre hauts contreforts.
C’est donc essentiellement pour la pureté de ses volumes et sa remarquable homogénéité stylistique, à l’exception du sommet du clocher reconstruit à la fin du Moyen-âge, que l’on peut considérer cette église comme un des plus beaux exemples du roman saintongeais.



Déjà en fort mauvais état en 1564, après les premiers troubles des guerres de religion...

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Photos : jPB-jfB


dimanche 6 octobre 2013

D'AUTON À AUJAC (Charente-Maritime) EN PASSANT PAR NEUF MOULINS À EAU...



DIMANCHE 6 OCTOBRE 2013
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 Journée rando/visite :

 Randonnée de 15 km - Repas au restaurant et visite du Grand-Moulin 
(moulin à eau chez Gaudin).
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Très belle rencontre que celle des propriétaires du Grand-Moulin  Mr et Mme Jacques Vol.
Accueil et pédagogie plus que sympathique.
- Merci à eux -
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Une bonne adresse à retenir pour se restaurer à Aumagne (proche d'Authon/Aujac/Matha).
"LE TRIO AUMAGNAIS"
Cuisine simple mais généreuse...
Accueil et service très Convivial...
Une note :  9/10
Pour réserver : Vous pouvez téléphoner de la part des Mille-Pattes au 05.16.51.75.30


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Les communes d’Authon et Ebéon ont été créées en 1793 dans le département de la Charente- inférieure (actuellement Charente Maritime). Ces communes faisaient partie du district de Saint-Jean-d’Angely jusqu’en 1810 pour rejoindre celui de Saintes en 1926 et revenir à Saint-Jean-d’Angely en 1943. En 1972 Authon a absorbé Ebéon pour former la commune d’Authon-ebéon. Elles ont fait partie du canton de Brizambourg à partir de 1793 avant de rejoindre le canton de Saint-Hilaire de Villefranche en 1801.

 

Église Saint-Martin d'Aujac
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 Église romane du 12e siècle, très remaniée lors des invasions arabes.
Elle porte aujourd'hui les marques de ces modifications. 
Une des portes d'entrée possède un arc de type mausarabe.

Hydrographie

Ruisseau de La Gravouse
Rivière de l'Orioux
(sa fontaine, abondante source d'eau à ciel ouvert, possède selon certains plusieurs origines souterraines).
Rivière de la Veine Froide
Affluents de l'Antenne
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Plusieurs moulins sont installés sur la rivière de l'Orioux :

- Le moulin Grelat
- Le moulin Brun (dit du Prioré)
- Le moulin Blanc 
- Le Grand Moulin
- Le Petit Moulin

Histoire

 

Ébéon était le long de la voie romaine Saintes-Aulnay-Poitiers, 

d'où la présence du "fanal d'Ébéon".

L'état des paroisses de 1686, annonce que la paroisse d' Aujac comporte 117 feux, que la terre est difficile, produit des céréales, du vin et comporte des prairies.
En 1791, Authon est pillé et incendié, l'aile nord du château disparait
En 1852 : Le château d'Aujac est vendu à 7 acheteurs différents, qui le démolissent pour vendre les matériaux.
En 1920 : L'électricité est installée dans le bourg d'Aujac.
En 1935 : La tempête enlève la couverture du clocher d'Aujac. Elle est réalisée en béton par l'entreprise Lavaud Adémar.
Le 20 janvier 1945 : Un avion Allemand (un bimoteurs Heinkel) s'écrase sur la commune après avoir heurté des arbres suite à un problème moteur. L'avion et ses occupants s'abîment dans le gourd d'Aujac.
 Cet avion contenait des lettres à l'intention du Contre-Amiral Hans Michahelles ainsi que (soi-disant), l'argent des salaires à dessein des soldats positionnés dans la poche de Royan.
- Jamais l'argent ne fut retrouvé -

POUR L'HISTOIRE 


 Contre-Amiral Hans Michahelles (1899-1975).


Né le 18 Mai 1899 à Nuremberg (Nürnberg).


Mort le 14 Juin 1975 à Hamburg. 
Il a commandé la Festung de Royan de septembre 1944 au 17 avril 1945 date à laquelle il se rend avec 70 de ses officiers au Capitaine Voillaume. Il sera traduit et acquitté devant le Tribunal Militaire de Bordeaux. Il sera libéré des prisons françaises le 2/08/1950.
 


Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Authon
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L'église d'Authon a été construite au milieu du 12e siècle, probablement sur l’emplacement d’un temple mérovingien qui lui même aurait été érigé sur un bâtiment romain comme c'était souvent le cas à cette époque. Son impression générale est la puissance, la massivité. Elle a dû inquiéter ses assaillants.
Elle a subi de nombreux incendies et dégradations pendant les guerres de religion. Fin du 14e siècle, sa restauration, on peut même parler de reconstruction car il paraît évident qu’il y avait un plan d’aménagement dès l’origine des travaux, en fait un bâtiment fortifié dont la fonction est autant religieuse que militaire. 

Extérieur : En haut de la façade occidentale comme sur le chevet se déroule une courtine avec un chemin de ronde crénelé. Les murs latéraux sont percés de petites ouvertures qui s’apparentent plus à des meurtrières qu’à des fenêtres. 
Intérieur : Une litre funéraire ou litre seigneuriale ou litre funèbre ou encore, ceinture funèbre honorait un mort à l’occasion de ses funérailles. Les descendants y apposaient des représentations du défunt et les armoiries.
Entre autres, ceux de lignée des « Authon » : Seguin d’Authon, croisé (2ème croisade lancée par Louis VII pour expier ses péchés) en 1130. 


Le clocher, flanqué sur le côté, est une tour carrée à toit plat constituée comme une tour de guet. Il domine la forteresse et servait probablement de tour de garde. Sa position sur l’édifice est typique du 15e siècle. Il comporte sur ses angles des contreforts plats. Au 1er étage, des fenêtres géminées, au-dessus une corniche à corbeaux, et au 2ème étage des fenêtres en plein cintre sur les quatre faces d’influence romane. L’église possède deux cloches dont la dernière acquise a été bénie le 22 août 1774.
La façade a gardé de nombreux éléments romans : une porte à trois voussures supportées par trois colonnes sous chapiteaux ornés de décors très « rustiques : Peut-être des chevaux affrontés et des feuillages. Les voussures sont décorées de losanges, de pointes opposées avec besant et des moulures. L’archivolte est composée de pointes de diamant. Au-dessus, une petite fenêtre à colonnettes, ornée de balanes 
(cercles fleuris)
Au-dessus de la fenêtre, une corniche repose sur des modillons dont certains sont sculptés : (1) Peut-être un harpiste, (2) un luthier, (3) une tête de loup tenant un animal dans sa gueule, à moins qu’il ne s’agisse d’un pénitent pris au piège dans la gueule d’un monstre ?
(Va savoir Charles)... 
 
 





 

 


Gourd/Bouil d'Aujac où le bimoteurs allemand Heinkel s'est crashé 
le samedi 20 janvier 1945

Le Heinkel de l'armée Allemande avant de tomber...

L'avion après qu'il fut sorti de l'eau.

Il revenait d'Allemagne, il assurait la liaison Berlin/Royan.
Les aviateurs sont morts dans le crash, un se serait fracturé le crâne en sautant trop tard, les autres seront retrouvés morts  à l'intérieur du bimoteur submergé dans la pièce d'eau.


 
 
 
 
 











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 Photos : YB/jfB