lundi 2 février 2015

QUAND ROYAN SE DÉVOILE (le port - le trait de côte - l'église Notre-Dame - le marché couvert - les baignoires du Docteur Guillon - l'ancien hôtel du golf - l'auditorium) etc...





Dimanche 15 Février 2015





Panneau de Royan 

C'est plus de 20 Mille-Pattes qui ont, de manières cordiales, débarqué à Royan...

Boucle d'environ 10/11 kilomètres au départ du Tiki.

L'aller : Le long du trait de côte, l'auditorium, le port, Foncillon 
et direction Pontaillac, jusqu'à la Conche de Gilet...

Le retour : Au départ de la Conche de Gilet, par Royan intra-muros...





Météo de rêve pour ce troisième dimanches de février... 
Petit vent léger, soleil et quelques nuages pour donner de la matière aux photos.




LE TRAIT DE CÔTE

 Le trait de côte est une courbe/ligne représentant l’intersection de la terre et de la mer dans le cas d’une marée haute astronomique de coefficient 120 et dans des conditions météorologiques normales. Par extension, c’est la limite entre la terre et la mer.



L'AUDITORIUM DE ROYAN

L'auditorium est un édifice original construit en 1961 à l'emplacement même de l'ancien casino municipal.
Cet édifice qui s'inscrit dans la mouvance moderniste se compose d'une coque en béton armé recouvrant une scène dont le soubassement masque des vestiaires et des pièces annexes semi-enterrées.



 

L'ÉGLISE NOTRE DAME

L'église Notre-Dame de Royan, inaugurée en 1958, édifiée en trois ans, est entièrement construite en béton brut. Elle est considérée comme un chef d'œuvre de l'architecture moderne.
Elle a été classée monument historique en 1988.


 



LE MARCHÉ COUVERT

Le Marché central de Royan est l'un des monuments 
emblématiques de la ville...  
Caractéristique de l'architecture moderniste en vigueur dans les années cinquante, il fut l'un des prototypes ayant servi de modèle au palais du CNIT, une des œuvres majeures du quartier de La Défense en région parisienne, ainsi qu'au marché de Nanterre. En forme de coque ronde,  édifié à partir de l'année 1955, sa voûte est composée d'un fin voile de  béton mesurant à peine 8 centimètres d'épaisseur. Au sommet, une série d'ouvertures permet l'éclairage de l'espace grâce à un jeu de briques de verre reflétant la lumière. Le marché central a un diamètre de 52,40 mètres et sa hauteur au point le plus élevé est de 10,50 mètres.



LES BAIGNOIRES DU DOCTEUR GUILLON

En 1872, le docteur Auguste Guillon crée un établissement thermal sur la falaise, répondant à la mode des « cures marines » qui faisaient sensation à l'époque. Des « baignoires » d'eau de mer sont creusées à même la falaise : celles-ci sont toujours visibles actuellement.






L'ÉGLISE DE L'ASSOMPTION DE NOTRE-DAME
"Dite Chapelle de Pontaillac

D'un point de vue architectural, l'ancienne église de Pontaillac est marquée par un certain académisme et par une grande sobriété. 
De style néo-gothique, elle forme un vaisseau unique de cinq travées, éclairé par une série de baies en plein cintre. 
La façade, percée d'une rosace, est cantonnée de deux contreforts et surmontée d'une simple croix de pierre.
C'est aujourd'hui, une église désaffectée, une propriété privée et réhabilitée en habitation.




L'ANCIEN HÔTEL DU GOLF

La partie principale de cet important immeuble, qui forme un quadrilatère flanqué de 4 tours d'angle, est la premère villa de Pontaillac, construite à la demande de Jean Lacaze. 
(1856 et 1927/1930)

 








En 1937, Royan accueille le Tour de France cycliste...
Étape Bordeaux-Royan, 123 kms parcourus à la moyenne de 39,85 km/h.
Le dérailleur est pour la première fois autorisé dans le Tour. Roger Lapébie est deuxième de l'étape de Royan, il gagnera ce Tour 1937.
Au départ 98 participants, seulement 46 classés à l'arrivée. Le Tour fera à nouveau étape à Royan en 1938 et 1939 (étapes La Rochelle-Royan et Royan-Bordeaux.
 En 1947, alors que le centre-ville était encore réduit à un champ de ruines, le tour de France fit étape à Pontaillac.

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Photos : YB/jfB

dimanche 1 février 2015

DE SAINT-SEVER-DE-SAINTONGE À ROUFFIAC (Ch-M) EN EMPRUNTANT LA VOIE ROMAINE (Chemin Chaussé)...


Dimanche 1er Février 2015

 

Les Mille-Pattes de Saintonge
sont allés randonner
sur les communes
de

Panneau de Saint-Sever-de-Saintonge

Panneau de Rouffiac

Villages situés sur la rive gauche de la Charente 
et traversés par la D128



Je l'avais bien dit qu'il fallait les guêtres (la gauche et la droite)...
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Sous la Révolution, la commune de Saint-Sever portait
 le nom de Grand-Pré.
Au XIXe siècle, Saint-Symphorien.
Puis St Sever.
Par décret du 26 mai 1972, Saint-Sever devient
 Saint-Sever-de-Saintonge.
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Altitude minimum du circuit (2 mètres) et maximum (51 mètres).



Sur environ 2 ou 3 km,
les randonneurs ont emprunté la voie romaine Saintes - Périgueux.
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Voie romaine allant des cités antiques de Vesunna (Vésone, quartier actuel de Périgueux) à Mediolanum Santonum (actuellement Saintes).
 Elle figure sur la Table de Peutinger (ancienne carte Romaine). 

 





ÉGLISE SAINT-SYMPHORIEN DE SAINT-SEVER-DE-SAINTONGE

L'église actuelle, presque entièrement de XVe siècle, 
remplace un édifice du XIIe.
De l'église d'origine subsistent l'abside et le mur Nord de la nef. 
La façade conserve son ballet daté de 1703.
Sur des pierres à hauteur d'homme, de nombreuses marques de tâcherons sont encore visibles.

 
 
 


ÉGLISE SAINT-VIVEN DE ROUFFIAC

 L'Abbé Lacurie, indique l'église paroissiale Saint-Vivien de Rouffiac comme datant du XVe siècle.
Pour l'histoire rappelons que toute cette région fut pendant les troubles de la Fronde, un lieu de rencontre des armées ennemies.
En 1652, alertés trop tard, les gens de Condé qui occupaient l'église, ne purent empêcher de subir un sérieux échec face aux troupes catholique du Conte d'Harcourt. 

 



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Photos : JPB/YB/jfB