vendredi 19 février 2016

DÉAMBULATION SUR LA COMMUNE DE GRANDJEAN (Ch-M).


RANDO DU
Dimanche 21 Février 2016 

À

GRANDJEAN


À VOIR DANS CE VILLAGE :


 

L’église Saint-Barthélemy de Grandjean qui semble, compter trois, voire quatre campagnes de construction.

 La plus ancienne est sans doute celle pendant laquelle la nef actuelle fut construite.
Le bâtiment aurait été remanié dans la seconde moitié du XIIe siècle, lorsque l’on réédifia le chevet, la façade occidentale ainsi que la travée ouest de la nef et la partie basse du clocher. Le chœur fut voûté d’ogives à une époque plus tardive. La partie haute du clocher, percé d’arcatures en plein cintre, ne semble dater que de l’époque classique, (mais ce sont là que des suppositions dues au manque d’archives  historiques connues sur cet édifice).
L’église appartient à une famille d’édifices assez répandue en Saintonge, caractérisée par ses petites dimensions aux proportions longues et étroites et l’agencement de son espace intérieur. Le chœur ouvrant directement sur la nef ; celle-ci, à la différence de l’abside unique à deux travées couverte plus tardivement de voûtes d’ogives à huit nervures, n’a jamais été voûtée. Elle est simplement couverte d’une charpente à quatre chevrons, portant ferme. Ses murs sont percés de petites baies en plein cintre, excepté la première travée qui comporte, à l’intérieur, au revers de la façade occidentale, deux colonnes tronquées ; ici, une fenêtre plus travaillée cantonnée de colonnes à chapiteaux nus au-dessus desquels partent des cordons moulurés la singularise.
Le problème du clocher a été résolu par l’adjonction, le long du mur gouttereau sud, d’un puissant massif carré percé dans sa partie supérieure de baies en plein cintre.
Sa communication avec la travée la plus occidentale du chœur ne se fait que par l’intermédiaire d’une petite porte et il se compose, au rez-de-chaussée, d’une seule salle de plan carré, voûté d’un modeste berceau.
Le chevet rectangulaire, scandé de grandes arcatures est remarquable.




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Photos : Jean-François B

dimanche 7 février 2016

LUSSANT (Ch-M)...


DIMANCHE 7 FÉVRIER 2016
(13 petits kilomètres)... 
 sur la commune 
de
LUSSANT



À VOIR ET/OU À REVOIR :

1) L'église Saint-Pierre datant de la fin du XIIe siècle.
 La première église a ensuite été remaniée plusieurs fois ; par la suite au XIVe siècle ajout du clocher actuel et au XVe siècle les chapelles.

2) Le moulin de Crochard.

3) Le vieux lavoir.

4) La croix des Vergnaies.

5) Le Château de La Cadolière
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Quelques photos :


Château de La Cadolière




Église Saint-Pierre de Lussant

Église romane de la fin du XIIe siècle, remaniée au XIVe siècle (clocher actuel), au XVe siècle (chapelle) et encore ultérieurement...
La façade refaite au XVIIIe siècle, après raccourcissement de la nef, est un simple mur droit qui n’accuse aucun style. Quelques pierres anciennes ont été utilisées dans la composition d’un petit portail en cintre brisé, à une seule voussure, portée par des colonnes à modeste chapiteau et orné d’un cordon de pointes de diamant.
Le clocher, grosse tour carré, bien construit, montre, sur chaque face de son unique étage, deux longues fenêtres très écartées. Un toit presque plat repose sur un petit entablement appuyé sur des consoles à quatre listels.
Le chevet demi-circulaire, très sobre de ligne, a ses sept aires séparées par de longues colonnes du sol jusqu'à une corniche à mordillons nus. Cinq de ces aires sont percées de fenêtres cintrées sans ornement.
Les murs de la chapelle de droite ont été surélevés pour abriter une salle de refuge. A l’intérieur, les deux travées de la nef, couvertes d’un plafond arrondi, sont séparées par des colonnes à chapiteaux courts ouvragés, dont les tailloirs joliment ornés de feuilles de laurier se continuent en un cordon très décoratif.
Les fenêtres en plein cintre sont largement ébrasées. Un arc en tiers-point sépare la nef du carré du clocher voûté sur croisée d’ogives avec liernes et formerets, les nervures se réunissent autour d’un trou à cloches.
A droite s’ouvre une ancienne chapelle seigneuriale, tandis qu’à gauche, au-delà de larges baies ogivales, se développe une seconde chapelle à deux travées.
De chaque côté, en avant de la porte d’entrée, se dressent deux colonnes faites avec des débris de l’ancien cimetière qui entourait l’église. Sir les murs de la façade à ces colonnes, de fortes pierres de taille dessinent deux croix papales à triple barre transversale.

 
Bribe de litre funéraire ou litre seigneuriale ou litre funèbre (emprunt au latin médiéval lista, « bordure »), ou encore ceinture funèbre ou ceinture de deuil était, sous l’Ancien Régime, une bande noire posée à l'intérieur et parfois même à l'extérieur d'une église pour honorer un défunt.





Photos : Yves B/Jean-François B

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